Giants – Patriots (10-7) : fin de l’ère Mac Jones… encore

Dire que les 2 équipes allaient jouer 10 minutes de plus, mais Chad Ryland a décidé qu’il fallait en finir avec ce match qui ne restera pas dans les annales.

Mac Jones

New York Giants (4-8) – New England Patriots (2-9) : 10-7

A New York, ce match entre les Giants et les Patriots est synonyme de bonification en cas de … défaite. Revigorés par leur victoire chez les Commanders, les Giants vont tenter d’enchaîner une 2e victoire consécutive pour la première fois de la saison. Au repos la semaine dernière, les Patriots vont tenter de sauver ce qui reste de leur saison, et de stopper une série négative de 3 défaites consécutives.

Malgré la saison perdue, des enseignements sont à tirer de ce match. Aux Patriots, l’expérience Mac Jones (12/21, 89 yards, 2 INT) a peut-être connu sa fin, après une première période cataclysmique. On aura du mal à comprendre s’il venait à terminer la saison en tant que titulaire, sauf grands concours de circonstances.

Du côté des Giants, cette 2e victoire consécutive porte la marque de la défense, auteur de 3 interceptions. Limitant les erreurs, Tommy DeVito (17/25, 191 yards, TD) remporte son 2e match en tant que titulaire. A noter également, le premier match à plus de 100 yards à la réception pour un autre rookie, Jalin Hyatt (5 REC, 109 yards). Et c’est tout ce qu’on va retenir d’une après-midi pauvre en qualité en matière de football du côté de New York.

Mac Jones en perdition

Il faut attendre la fin de la première mi-temps pour voir les premiers points de ce match, avec le receveur des Giants Isaiah Hodgins, qui casse un plaquage, après une passe de Tommy DeVito. Avant cela, les 2 équipes ont offert un spectacle ennuyeux. En cumulé, cela donne 9 punts, 4 fumbles, et des attaques généreuses.

En tout début de match, un fumble de Tommy DeVito annihile les espoirs des Giants de marquer les premiers points de cette rencontre. Du côté des Patriots, c’est pire. En difficulté, sacké 3 fois, Mac Jones lance 2 interceptions, et semble perdu. Une est sans conséquence, l’autre l’est, avec le touchdown de Hodgins, alors que l’attaque était sur une bonne série offensive. Pour finir, il commet même un fumble qui aurait pu coûter cher. Heureusement, cela a été recouvert par un de ses coéquipiers.

Avec une fiche à deux interceptions, Bill Belichick en a vu assez, et remplace Mac Jones par Bailey Zappe.

Un field goal, c’est suffisant

Ce changement est tout de suite payant en seconde période, avec une bonne série d’un Bailey Zappe qui complète ses 6 premières passes. A la conclusion de celle-ci, on retrouve Rhamondre Stevenson (21 courses, 98 yards, TD) à la course.

Puis, on retombe dans la médiocrité de la première période. Les attaques ne sont pas inspirés. Un chiffre illustre cette pauvreté: 58, comme le nombre de yards gagnés au sol par les Giants. Une illustration que les attaques ont bien été muselés par les défenses.

L’autre illustration est la 3e interception du côté des Patriots envoyée par Bailey Zappe (9/14, 54 yards, INT), convertie en field goal par Randy Bullock. Le quarterback des Patriots a une chance de se rattraper. Mais cette fois-ci, c’est son kicker Chad Ryland qui se loupe, manquant le field goal de l’égalisation de 35 yards. Une prolongation qui aurait pu être une terrible souffrance, au vu des 60 minutes de piètre qualité que nous ont offert les 2 équipes.

Les Patriots peuvent toujours se consoler, en se disant qu’ils sont plus proches du premiers choix de la Draft. Cela leur permettrait de reconstruire, en sélectionnant probablement leur futur quarterback.

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