Les 10 plus mauvais choix de la Draft NFL 2023

La Draft NFL 2023 est terminée. Il est l’heure de faire le bilan. Pour le meilleur. Mais aussi pour le pire. Voici le Top 10 des plus mauvais choix.

1 – Detroit Lions, Ja’Myrr Gibbs (RB) – 1er tour, 12e choix

Un running back au 1er tour ? Mais quel est donc ce sacrilège ? Un poste qui en plus n’était pas un besoin ! Mais que s’est-il passé dans la salle de décision des Lions pour arriver à se dire que c’était la meilleure option possible au 12e choix. Alors bien sûr, Gibbs sera peut être productif, mais il n’y a aucune logique dans cette sélection.

2 – San Francisco 49ers, Jake Moody (K) – 3e tour, 99e choix

Un botteur n’avait pas été sélectionné au deuxième jour de la draft depuis 2016. Pour une bonne raison, les meilleurs kickers de NFL sont quasiment tous des joueurs non drafté. Pourquoi gâcher du capital aussi important qu’un 3e tour, et en particulier quand l’équipe n’avait aucun choix au premier et au second tour. L’ancien joueur de Michigan aura intérêt à briller et faire gagner des matches pour justifier son choix.

3 – Los Angeles Chargers, Quentin Johnston (WR) – 1er tour, 21e choix

Si le poste ne fait pas vraiment débat, on attendait un profil différent pour offrir à Justin Herbert d’avantage de variété. Finalement, le profil de l’ancien receveur de TCU s’inscrit dans le style déjà bien connu de Mike Williams. Et pourtant, ce n’est pas comme si les Chargers n’avaient pas eu le choix. Jordan Addison et Zay Flowers étaient encore disponibles et auraient pu apporter un profil non-présent dans l’attaque de Kellen Moore. Un profil plus électrique aurait pu offrir une alternative détonante et complémentaire à Herbert. Dommage.

4 – Tennessee Titans, Will Levis (QB) – 2e tour, 33e choix

Après avoir sélectionné Peter Skoronski au 1er tour de la Draft NFL 2023, la logique des Titans semblait limpide. Rebâtir l’équipe en commençant par la ligne en regardant vers 2024 pour lancer réellement le nouveau projet. Finalement en remontant vite et tôt dans le 2nd tour, la franchise a finalement choisi le joueur qu’on leur promettant en 11. Une bonne opportunité ? Pas forcément. En investissant un 33e choix sur une version plus jeune de Ryan Tannehill, la franchise reste dans son système, mais surtout fait une croix sur une reconstruction de plus grande envergure, plus ambitieuse, avec un quarterback encore plus talentueux en 2024. Ou alors ce ne sera ni plus ni moins qu’un 33e choix jeter à la poubelle.

5 – Green Bay Packers, Sean Clifford (QB) – 5e tour, 149e choix

Si l’idée était de mettre le moins de pression possible sur Jordan Love, la franchise aurait pu attendre la toute fin de draft. Au lieu de ça, Green Bay a décidé de lâcher un choix qui aurait pu être utile pour combler un besoin (comme celui de safety) sur un quarterback qui ne sera jamais titulaire. Pas parce que Love sera forcément brillantissime, mais parce que Clifford sera battu pour le poste de numéro 2 pendant le camp d’entrainement.

6 – Arizona Cardinals, Paris Johnson Jr (OT) – 1er tour, 6e choix

Bien sûr que la protection de Kyler Murray est importante. Mais dans quel état de ruine se trouvait la défense ? Avec la possibilité de choisir en 3e position le meilleur défenseur, la franchise avait la possibilité de mettre la main sur un potentiel joueur générationnel qui aurait pu briller de nombreuses années. Avoir un nouvel élément de base sur lequel bâtir. Et en plus, Parris Johnson n’est même pas le meilleur tackle offensif de la cuvée.

7 – Dallas Cowboys, Luke Schoonmaker (TE) – 2e tour, 58e choix

Prévu au 3e jour, la sélection du tight end de Michigan en fin de 2nd tour a surpris. Encore brut et avec une production et une expérience finalement assez limitée, le pari de Dallas d’en faire le successeur de Dalton Schultz dès la semaine parait osé. Le front office s’est laissé entrainer dans le « rush » sur la position lors du 2nd tour mais d’autre profil encore disponible aurait pu faire davantage consensus. Un choix trop précoce qui accroitra la pression sur le joueur dans une franchise traditionnellement déjà exigeante.

8 – Detroit Lions, Jack Campbell (LB) – 1er tour, 17e choix

Incontestablement un poste à besoin prioritaire pour les Lions, le choix Jack Campbell n’est pas du tout illogique. Ce qui l’est davantage, c’est de le sélectionner si haut. Investir un choix 18 sur un linebacker n’est pas réellement dans l’air du temps sur cette position qui a perdu de sa valeur ces dernières années. Et après avoir récupéré le 34e choix de la Draft NFL 2023 dans l’échange avec Arizona, Jack Campbell aurait certainement pu attendre.

9 – Green Bay Packers, Jayden Reed (WR) – 2e tour, 50e choix

Il ne s’agit pas ici de remettre en cause le joueur qui répond à un besoin, aussi bien d’un point de vu du profil que d’un point de vu numérique dans une escouade bien dépeuplé avant la draft. Mais le mouvement qui a mené à la sélection de Reed relève à minima de l’incompréhension, voir de la faute professionnelle. Positionnés en 45e position, les Packers avaient l’opportunité de sélectionner un des joueurs les plus talentueux de la classe en la personne de Brian Branch tout en répondant à un besoin majeur de la franchise, le poste de safety / nickel back largement sous doté en talent. Mais en choisissant de reculer, la franchise a non seulement passé sur le joueur, mais l’a offert sur un plateau à un concurrent en acceptant de conclure l’échange avec le rival de Détroit. Inacceptable.

10 – Seattle Seahawks, Zach Charbonnet (RB) – 2e tour, 52e choix

Evidemment que serait une draft sans un coureur sélectionné trop haut par Seattle ? Et si finalement le poste n’est plus tellement une surprise, le choix du joueur a surpris. La complémentarité avec Kenneth Walker ne semble pas évidente et le choix 52 semble malgré tout largement prématuré pour Charbonnet. Après l’excellent début de draft de la franchise, on attendait davantage un renfort sur l’intérieur de la ligne défensive pour continuer à renforcer la défense.