Browns – Ravens (13-3) : Sans Lamar, Baltimore s’enlise

Cleveland Brown (6-8) – Baltimore Ravens (9-5) : 13-3

Jeu au sol, défense et neige, bienvenue dans l’AFC nord en décembre. Loin du spectacle fou offert en première partie de soirée, les deux équipes ont eu toutes les peines du monde à faire bouger le tableau d’affichage. Un match d’un autre temps que les Browns ont fini par gagner à l’usure. DeShaun Watson (18/28, 161 yards, 1 TD) souffle toujours le chaud et le froid. Si certaines lectures et passes fonctionnent très bien, il semble encore souvent en manque de rythme et surtout d’automatismes avec ses receveurs.

Le premier acte est placé sous l’autorité des défenses. Très peu permissives, les deux escouades se répondent chacune leur tour, limitant les attaques à des miettes. Seules quelques courses de JK Dobbins (13 courses, 125 yards) et un échange de field goals animent les deux premiers quart-temps. Et à ce jeu, Cleveland prend le meilleur. Car fait rare, Justin Tucker a failli. Le meilleur botteur de NFL n’a pas raté un coup de pied mais deux. Pour la première fois depuis 4 ans.

Cleveland par défaut

Il faut attendre le milieu du 3e quart-temps pour voir la rencontre s’emballer. Un peu. Après une interception de Denzel Ward dans ses 10 yards, les Browns déroulent enfin une série parfaite. Chubb fait du travail de sape, Watson touche 4 cibles différentes et c’est Donovan Peoples-Jones qui conclue. Cleveland a plusieurs fois l’occasion de faire le break.

Un fumble recouvert dans la moitié de terrain adverse, gâché par l’attaque. Deux field goals moyenne distance totalement ratés. Les Browns laissent leur rivaux dans le match. Mais les Ravens sont incapables de faire bouger les chaines, rendant systématiquement le cuir. Le jeu aérien est famélique. La barre des 100 yards dans les airs n’est passé que sur le dernier jeu du 3e quart-temps. Le receveur le plus prolifique atteint péniblement la batte des 30 yards. Le retour de Lamar Jackson aux affaire sera crucial pour ne pas nuire aux ambitions de playoffs.

Pour Cleveland, tout n’est pas parfait, loin de là, mais Watson enregistre toutefois sa seconde victoire sous ses nouvelles couleurs, la première à domicile. Une victoire contre un rival et qui permet à Cleveland de garder un mince espoir dans la course aux playoffs.