Panthers – 49ers (15-37) : Charlotte aux fraises offensivement

Est-ce que l'attaque des Panthers roule ? Non, elle Rhule.

Carolina Panthers (1-4) – San Francisco 49ers (3-2) : 15-37

24 défaites de suite quand l’adversaire marque 17 points ou plus. C’est la terrible statistique qui accompagnait les Carolina Panthers avant ce match, traduisant d’immenses difficultés du côté offensif. Puisque San Francisco a dépassé cette marque à la fin de la première mi-temps, la série monte logiquement à 25. Toujours la faute à une attaque qui n’arrive pas à dérouler (11 drives pour seulement 15 points), malgré une défense plutôt satisfaisante.

On prend les mêmes et on recommence

Chez les californiens, on ne réinvente pas la roue. Du jeu au sol avec Jeff Wilson (17 courses, 120 yards, 1 TD) et le vétéran Tevin Coleman (8 courses, 23 yards, 1 TD, 3 réceptions, 44 yards, 1 TD), qui concentre les linebackers à proximité de la ligne d’engagement, et libère donc des espaces dans les zones intermédiaires pour les receveurs de San Francisco. Jimmy Garropolo (18/30, 253 yards, 2 TD) n’a pas besoin de forcer, et ventile ses passes à ses nombreuses armes : 7 joueurs différents ont capté au moins une passe.

Une attaque des Panthers trop limitée

Les problèmes en attaque ne sont pas nouveaux à Carolina. Christian McCaffrey (14 courses, 54 yards, 1 TD, 7 réceptions, 50 yards) est trop seul, Baker Mayfield (20/36, 215 yards, 1 INT) et D.J. Moore (4 réceptions sur 8 passes vers lui, 59 yards) ne sont pas sur la même page, les appels de jeu ne sont pas inspirés. En somme, tout est insuffisant pour malmener une défense de San Francisco au sommet de son art en ce début de saison. Même quand elle commence en position très favorable, comme sur un fumble de George Kittle, l’attaque bleue et noire n’arrive pas à atteindre la end zone (1 seul TD). Pire, Mayfield envoie une vilaine passe surdosée vers McCaffrey, et réceptionnée pour un pick 6. C’est le deuxième pick 6 de la défense de San Francisco en deux semaines. Ironie du sort, c’est Emmanuel Mosley qui en est l’auteur, lui qui est originaire… de Caroline du Nord. En fin de match, Mayfield cèdera même sa place à PJ Walker. Signe d’une confiance déjà envolée ?

In fine, la large victoire est on ne peut plus logique pour San Francisco, supérieure à son adversaire dans tous les compartiments. Les visiteurs prennent seuls la tête de la NFC West, grâce aux défaites de tous leurs concurrents intra-division. Il faudra néanmoins surveiller les blessures de Jimmie Ward (FS), Robbie Gould (K), Emmanuel Mosley (CB) et surtout Nick Bosa (DE), qui pourraient être pénalisantes pour la suite de la saison.

Du côté des Panthers, le chantier est immense. Impossible d’imaginer cette équipe redresser la barre sous les ordres de Matt Rhule. Pourtant, leur effectif n’est pas dépeuplé de bons joueurs. Avec 1 victoire pour déjà 4 défaites, les Panthers semblent déjà destinés à choisir parmi les premiers lors de la prochaine draft. La bonne nouvelle c’est que la classe de quarterbacks semble talentueuse. Avec un Baker Mayfield déjà sifflé au Bank of America Stadium, le changement semble inévitable en Caroline du Nord.

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