[Draft 2022] Si j’étais un espoir : Andrew Booth (CB), diamant à polir

Alors que la saison universitaire se déroule parallèlement à celle en NFL et en attendant les fiches draft d’après-saison, la rédaction de TDActu vous propose un coup de projecteur sur les futures pépites qui rejoindront la NFL en 2022.

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Andrew Booth
Né le 28 septembre 2000 à Dacula, Georgia
1m83 pour 91 kilos
Cornerback, Clemson, junior

Dans une classe très riche en cornerback, au moins quatre des joueurs de cette classe peut prétendre au top 15. Andrew Booth est un de ces joueurs, et ses qualités sont tellement immenses qu’il a tout pour devenir titulaire dès la première saison en NFL.

Si j’étais une qualité : Capacité athlétique

Andrew Booth n’est pas le joueur le plus grand ou le plus large de cette classe, il est pourtant un monstre athlétique. Il est rapide, explosif et son changement de direction est incroyablement fluide. Cette agilité à toute épreuve fait de lui un joueur polyvalent, qui peut jouer en homme à homme ou en couverture.
Avec ses bras immenses, il a souvent les mains proches du ballon, et il sait en profiter. Disposant de bonnes mains, il peut punir le quarterback adverse comme il l’a montré contre South Carolina. S’il n’est pas encore un produit fini, Booth est un potentiel énorme.

Si j’étais un défaut : Plaquages

Comme beaucoup (trop) de joueurs de nos jours, Andrew Booth est loin d’avoir une technique de plaquage optimale. Dans sa carrière, il cumule 15 plaquages manqués (20,3%) ce qui fait de lui un joueur peu fiable sur le jeu de course.

Booth peut poursuivre n’importe quel joueur, mais il faut qu’il apprenne à finir l’action. Pour compenser cette faiblesse, Andrew Booth fait parfois preuve de trop d’agressivité. S’il se canalise, il peut devenir un solide titulaire en NFL.

Si j’étais une stat : 312 yards encaissés (10 matches)

En 2021, Clemson a souffert comme rarement ces dernières années. Incapable de trouver un rythme offensif, l’université de Caroline s’est reposée sur une défense qui a été surexposé. Et pourtant Andrew Booth a su tenir la maison, encaissant seulement 31 yards par matches en étant confrontée au receveur numéro 1 adverse chaque semaine. S’il n’évolue pas dans la SEC, la concurrence reste très bonne et Booth répond présent chaque semaine.

Si j’étais un joueur NFL : Malcolm Butler

La polyvalence est fondamentale en NFL, et si elle n’est pas une fin en soit elle fait d’un joueur un profil excitant pour un coach défensif créatif. Booth est comme Butler avant lui une boîte à outils, le tout étant de bien utiliser les outils au bon moment. S’il ne devient peut-être pas une star, Booth peut devenir un titulaire solide pour de nombreuses années en NFL, d’abord en cornerback numéro 2 puis en numéro 1.

Si j’étais une équipe NFL : Philadelphia Eagles

Darius Slay évolue en 2021 à un niveau All-Pro, mais il manque un partenaire de l’autre côté. Andrew Booth pourrait combler ce vide, et grandir dans l’ombre de Slay pour les prochaines années. Dans une défense mixte, il semble être le candidat parfait pour une franchise en recherche de référence un poste clé.

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