[Draft 2022] Si j’étais un espoir : Chris Olave (WR) trace sa route

Possédant intelligence de jeu, pointe de vitesse et mains fiables, Chris Olave séduit les scouts NFL.

Alors que la saison universitaire se déroule parallèlement à celle en NFL et en attendant les fiches draft d’après-saison, la rédaction de TDActu vous propose un coup de projecteur sur les futures pépites qui rejoindront la NFL en 2022. 

Chris Olave

Né le 27 juin 2000 à San Ysidro, Californie
1m85 pour 85 kilos
Receveur, Ohio State, senior

Le receveur Chris Olave a surpris les observateurs quand en janvier 2021, il a annoncé son désir de rester à l’université. Son choix est louable et respectable mais cela est devenu tellement rare qu’un joueur, dont tous s’accordaient pour le projeter des choix 15 à 35 de la draft 2021, décline l’opportunité. Cela a surpris. Certains ont même été inquiets de sa décision car retourner à l’université en ayant une cote importante, n’a pas réussi à tous les joueurs. Mais ne vous inquiétez pas pour lui, sa cote n’a pas fléchi.

Si j’étais une qualité : courir les bons tracés

Un receveur ne doit pas seulement avoir de la vitesse ou des mains fiables. Ces qualités individuelles sont primordiales mais le football est un sport collectif. Pour qu’un receveur soit efficace, il doit aussi construire une relation de confiance avec son quarterback. Le meilleur moyen pour y parvenir est que le lanceur soit confiant que son receveur qui n’a pas encore terminé sa « route », va le faire au bon endroit. Le quarterback lui, n’a que trop peu souvent le loisir de voir ses cibles terminer leurs courses. Il est percuté avant ! Il doit donc lancer avec anticipation et avec Chris Olave, il peut y aller les yeux fermés. Ce dernier est chirurgical quant à l’endroit où il doit se trouver selon le jeu qui a été déterminé. Et pour atteindre le point fixé, sans être perturbé par un défenseur, sa qualité d’appuis et aussi de feintes de corps, lui permettent de se retrouver au bon endroit au bon moment.

Mettez un receveur avec cette précision là aux mains d’experts comme Tom Brady, Aaron Rodgers ou Patrick Mahomes, et ce receveur effectuera une saison à 1200 yards et 10 touchdowns dès sa saison rookie.

Si j’étais un défaut : manque de puissance

Le niveau NFL fait qu’il affrontera des défenseurs moins prompts à se laisser distancer par sa vitesse et sa qualité en tracés. Ils seront plus souvent là, sur son paletot. Les si précieux « yards après réceptions », Chris Olave les gagne avec les deux qualités suscitées. Il lui faudra également être davantage capable de s’imposer physiquement. Tout comme Henry Ruggs (Raiders) l’a fait lors de cette intersaison 2021, il devra prendre du muscle tout en ne perdant pas d’explosivité.

Si j’étais une stat : 29 touchdowns en 32 matchs

Chris Olave, après une saison redshirt où il a joué mais relativement peu, puisque les ballons étaient surtout destiné à Terry McLaurin (Washington) et Parris Campbell (Colts), s’est imposé dès la saison suivante avec régularité : 13 matchs en 2019 pour 12 touchdowns, 7 matchs en 2020 pour 7 touchdowns et en 5 matchs 2021, il a déjà inscrit 7 touchdowns. Cette constance est une assurance pour les scouts parfois désavoués par des joueurs se révélant n’avoir été que des « one year wonder ».

Si j’étais un joueur NFL : Stefon Diggs

Possédant un gabarit similaire à celui du joueur des Bills, Chris Olave offre comme ce dernier d’être précis dans ses tracés, rendant ainsi la tâche moins compliquée pour leurs quarterbacks respectifs. Capable d’attaquer la profondeur, de gagner une 1e tentative près de la touche ou au milieu du terrain, les deux joueurs offrent plusieurs similitudes.

Si j’étais un choix de draft : 1e tour

Difficile au mois d’octobre de déterminer les cotes des joueurs qui, par le biais du reste de la saison et du process (Senior Bowl et NFL Combine), vont forcément fluctuer. De par ses qualités, Chris Olave correspond cependant à un investissement intelligent au 1e tour de la draft. Une fois la vingtaine atteinte alors, il pourrait entendre que sa compétence est réclamée par une franchise NFL.

Si j’étais une équipe NFL : New England Patriots

Nelson Agholor et Jakobi Meyers (libre de contrat après cette saison) sont de bons joueurs, tout comme Kendrick Bourne. Mais la franchise de Boston repose désormais son avenir sur un quarterback dont la principale qualité est d’effectuer des lancers précis sur des distances intermédiaires (de 5 à 20 yards). Un receveur sachant se démarquer et surtout effectuer son action là où elle est sensée l’être, serait un ajout précieux pour cette attaque.

Si les Browns décidaient de se séparer d’un Odell Beckham trop peu sur le terrain (aucun argent perdu si coupe en 2022), Chris Olave pourrait rester dans l’état de l’Ohio. Les Lions qui possèderont aussi le choix du 1e tour des Rams, pourraient aussi envisager d’améliorer leur escouade.

photo de couverture : KYLE ROBERTSON/COLUMBUS DISPATCH

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