Jets – Titans (27-24) : Au bout du tunnel, la lumière pour New York

L'addition est Saleh pour Tennessee.

New York Jets (1-3) – Tennessee Titans (2-2) : 27-24 (a.p.)

Au terme d’un match interminable, les Jets remportent la première victoire de l’ère Robert Saleh et Zach Wilson (21/34, 397 yards, 2 TD, 1 interception). Jusqu’au bout, les Jets auront tremblé, mais pas autant que le pied de Randy Bullock, qui manque le field goal de 49 yards égalisateur à 18 secondes de la fin de la prolongation.

Tout commence pourtant comme à l’accoutumée pour les Jets : l’attaque progresse à un rythme aussi effréné qu’un épisode de l’inspecteur Derrick. Les trois premiers drives cumulés rapportent 15 yards et la désormais traditionnelle interception immonde de Zach Wilson.

En face, les Titans, orphelins d’A.J. Brown et de Julio Jones blessés, n’en profitent que trop peu et récoltent trois petits field goals.

Course-poursuite au Metlife

Ajustements des appels pour Mike LaFleur ou épiphanie chez le lanceur rookie des Jets, toujours est il que les verts et blancs parviennent à répondre par un touchdown dans le deuxième quart-temps, sur un drive de 75 yards conclu par le coureur Michael Carter (13 courses, 38 yards, 1 TD). Le premier touchdown en première mi-temps pour les Jets cette saison, eux qui n’avaient scoré qu’un field goal en cumulé lors des premières périodes sur les trois premiers matchs.

Au retour des vestiaires, encore un événement, puisqu’un field goal permet à Big Apple de mener une rencontre pour la première fois de la saison. La soirée des premières pour la bande à CJ Mosley ?

Les Titans s’accrochent tant bien que mal. Ryan Tannehill (30/49, 298 yards, 1 TD) est constamment mis sous pression (7 sacks, 14 QB hits).  Enfin la patte Saleh ?

Sans receveur digne de ce nom, c’est comme toujours l’inépuisable Derrick Henry (33 courses, 157 yards, 1 TD) qui porte l’équipe (et quelques uns de ses adversaires) sur son dos. Avantage d’une courte tête 10-9 pour les locaux en fin de troisième quart-temps.

Wilson en mode Russell

En seconde période, les Jets ne progressent pas cliniquement, mais s’en remettent plutôt à des gros jeux de leur lanceur qui ne sont pas sans rappeler son homonyme des Seahawks. Eviter la pression, improviser, et lancer des bombes à l’autre bout du terrain, notamment vers l’ex-Titans Corey Davis (4 réceptions, 111 yards, 1 TD), c’est pour ces actions qu’il a été sélectionné en seconde position de la draft au printemps dernier.

Unidimensionnels, les Titans ne peuvent qu’égaliser au mieux, le font à plusieurs reprises, et parviennent à traîner les Jets en prolongations. Mais ce soir, rien ne pouvait arriver aux Jets. Stoppés en prolongation sur les 1 yards adverses, ils scorent le field goal et rendent une nouvelle fois le ballon à des Titans proches de décrocher un match nul. Karma de n’avoir pas su étouffer une équipe ultra-outsider, le nul leur sera refusé lorsque le pied de Randy Bullock expulsera le ballon à l’extérieur des poteaux.

Les Jets prennent un grand bol d’air et ne seront pas fanny cette saison. Les Titans vont peut-être devoir batailler plus que prévu pour s’adjuger l’AFC Sud.

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