Browns – Raiders (6-16) : Las Vegas sur les épaules de Josh Jacobs

Une météo très mauvaise a forcé les équipes à appliquer un jeu conservateur. A cet exercice, le coureur de Las Vegas a brillé.

Cleveland Browns (5-3) – Las Vegas Raiders (4-3) : 6-16

Les Raiders sortent vainqueurs d’une rencontre qui aura accouché dans la douleur. Les conditions de jeu dégradées ont eu leur importance et ont orienté les tactiques durant la partie. Sous une pluie glacée et un fort vent, les deux formations sont revenues aux bases du jeu, contraintes et forcées.

Le jeu aérien étant aussi dégradé que la météo, les équipes ont axé leurs appels autour de la course et du jeu court et de la défense. Les points sont majoritairement venus des coups de pied pendant que les escouades offensives revenaient à un jeu « à l’ancienne ». Et Josh Jacobs en a bien profité, portant sur ses épaules le succès de son club. Un seul touchdown a suffit pour donner l’avantage décisif à Las Vegas, qui réalise un bon coup dans l’optique des playoffs.

La météo s’en mêle

A cause d’une météo difficile les deux attaques privilégient les courses et le jeu court. Elles jouent avec la défense adverse pour construire des séries patientes en essayant de composer avec un fort vent et un grésil battant. Malheureusement sans grand résultat dans le premier quart. Une tentative de field goal de 41 yards des Raiders dévie et vient s’écraser sur le montant gauche des poteaux. Puis Nicholas Morrow (LB, 3 TKL) recouvre un fumble de Cleveland provoqué par Nick Kwiatkoski (LB, 5 TKL). Pourtant le tableau d’affichage reste vierge. Cleveland est unidimensionnelle : Kareem Hunt (RB, 66 yards) est efficace au sol, mais Baker Mayfield (QB, 12/25, 122 yards) peine à faire les bons ajustements, manquant plusieurs fois ses cibles. Et Las Vegas n’arrive pas à installer son jeu face à la défense brune et sa bonne ligne.

Les Browns ouvrent le score au début du second quart sur un field goal de 41 yards. Installés dans le camp de Las Vegas, ils ne retirent que 3 points à cause de leur jeu aérien limité. Les Raiders répondent par une série construite sur les épaules de Devontae Booker (RB, 29 yards) et Josh Jacobs (RB, 128 yards) et qui échoue à un orteil du touchdown. La réception de Henry Ruggs (WR) est appelée incomplète et 3 points viennent égaliser le score. Les deux formations appliquent une recette approchante à base de jeu de course et de passes courtes, mais les actions aériennes rencontrent peu de succès. Les quarterbacks sont à la peine, les receveurs laissent filer les balles, c’est hésitant. A eux deux les quarterbacks effacent difficilement la barre des 100 yards lancés et des 50% de passes réussies. Vegas arrache la tête à 2 secondes du coup de sifflet sur un nouveau coup de pied de 33 yards, 3-6 à la mi-temps.

Un seul touchdown suffit

A retour des vestiaires Cleveland croît avoir enfin trouvé la faille sur une réception plongée de Jarvis Landry (WR, 52 yards), mais comme pour Ruggs plus tôt l’appel est revu. Les Browns se contentent donc d’un nouveau field goal pour égaliser, 6 partout. A l’approche du dernier quart Derek Carr (QB, 15/24, 112 yards, 1 TD) construit une série de 9 minutes et 15 actions, trouve plusieurs fois Darren Waller (TE, 28 ayrds) et ouvre la dernière période dans les 10 yards adverses. Un slant rapide et Hunter Renfrow (WR, 26 yards, 1 TD) franchit la ligne pour la première fois du match.

Devant au score Las Vegas essaie de prendre la main sur la partie, et insiste au sol avec un festival Josh Jacobs. Les Raiders tapent à l’entrée de la end zone, mais Cleveland tient ferme sur sa ligne. Ce sont finalement 3 nouveaux points, mais le break est fait. Les Browns sont acculés, l’horloge tourne. Une splendide réception une main de Landry n’est pas suffisante pour accrocher un touchdown, et le field goal tenté échoue sur la gauche. Les Raiders n’ont plus qu’à manger les dernières secondes d’un match qui aura accouché de son vainqueur dans la douleur. Las Vegas retrouve un bilan positif et empoche une victoire à l’extérieur qui sera précieuse pour la fin de saison.

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