[Fiches Draft] J.K. Dobbins (RB), un étonnant alliage entre puissance et mobilité

N'y allez pas trop doucement car il vous renversera, mais ne lui laissez pas d'espace car il vous feintera.

J.K. Dobbins – Running back – 21 ans – Junior – Ohio State

Taille : 1m75

Poids : 95 kilos

Position estimée dans la draft : fin de 1e – 2e tour

Stats 2019 : 14 matches, 301 courses, 2003 yards, 21 touchdowns, 23 réceptions, 247 yards, 2 touchdowns

Comparaison NFL : Emmit Smith

Points forts

– Déplacements latéraux
– Puissance/agressivité
– Vision de jeu
– Mains

Pour commencer, il semble très important d’expliquer la comparaison de J.K. Dobbins avec Emmit Smith. Elle se fait sur le profil des deux joueurs à leur sortie de l’université. Leur gabarit est similaire, tout comme leur qualités athlétiques et techniques. Dobbins a réussi une saison 2019 exceptionnelle où il est devenu l’arme principale dans l’attaque d’Ohio State.

Dobbins possède toute la panoplie du running back moderne. Sa vision de jeu et ses prises de décision sont très bonnes et il court avec beaucoup d’agressivité. Excellent dans les petits espaces, notamment lorsqu’un défenseur parvient à pénétrer au-delà de la ligne de scrimmage, il trouve presque toujours un moyen de gagner des yards avec ses déplacements latéraux très tranchants. Cela est d’autant plus impressionnant que Dobbins est un coureur relativement lourd. Il n’est peut-être pas le running back le plus rapide de cette cuvée, mais sa vitesse est largement suffisante pour jouer en NFL.

En sortie de backfield, Dobbins a montré de très bonnes mains et une capacité à trouver l’espace dans la défense pour donner une solution à son quarterback. Sa vision de jeu et sa mobilité lui sont très utiles dans ce compartiment du jeu car lorsqu’il a un peu d’espace, il devient très difficile à plaquer.

Points faibles

Tracés
Contacts inutiles

Il n’y a pas beaucoup de défauts dans le jeu de J.K. Dobbins, mais plutôt des possibilités d’amélioration. Celle qui parait la plus évidente est la variété de ses tracés. Du côté d’Ohio State, on ne lui a pas demandé de faire beaucoup de choses dans ce registre, mais plutôt de feinter la protection de passe puis de trouver un espace afin de proposer un checkdown à son quarterback. Pour être une arme en sortie de backfield en NFL, Dobbins devra étoffer sa panoplie de tracés. Avec ses qualités de changements de direction et d’accélération, il semble très bien équipé pour progresser.

Les joueurs NFL qui durent le plus longtemps sont ceux qui évitent les blessures, alors évidemment, il y a une part de chance là-dedans, mais il faut aussi savoir gérer les contacts. Dobbins a eu tendance à vouloir aller chercher quelques yards supplémentaires le long des lignes au lieu de sortir du terrain, ce qui lui a parfois valu de prendre quelques gros contacts. C’est le genre de choses qu’il devra peut-être mieux gérer à l’avenir et choisir à quel moment il vaut la peine d’aller chercher 1-2 yards suppplémentaires

Destinations possibles

Los Angeles Chargers, Miami Dolphins, Kansas City Chiefs, Buffalo Bills

Le relatif désamour pour les running backs de cette cuvée s’explique peut-être par le fait qu’il y a beaucoup de joueurs de qualité, mais pas de superstar esseulée comme en 2016 avec Ezekiel Elliott ou en 2018 avec Saquon Barkley. Plusieurs coureurs pourraient partir dans les environs du 20e et du 45e choix.

Le profil de J.K. Dobbins devrait pouvoir convenir à n’importe quel système NFL. Les Chargers sont peu être un peu court avec simplement Austin Ekeler au poste. À Miami, l’arrivée de Jordan Howard n’est pas une assurance tout risque. Kansas City pourrait toucher le gros lot avec Dobbins car avec l’attaque que les Chiefs possèdent déjà, l’ajout un running back explosif les rendrait injouables. À Buffalo, Devin Singletary a montré de bonnes choses, mais la question est de savoir s’il en est capable en tant que n°1.

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