[Histoire] Atlanta Falcons, les pionniers du Sud-Est

Première équipe à voir le jour dans ce coin des États-Unis, les Falcons ont alterné les hauts et les bas sans jamais goûter aux joies du succès.

Pour vous faire patienter jusqu’à la prochaine saison, TDActu vous propose de (re)découvrir l’histoire de chaque franchise sous toutes les coutures. Du logo aux couleurs, en passant par les maillots et l’origine du surnom, tout a été décortiqué.

Pour notre deuxième escale, direction l’état de Georgie avec les aventures des Atlanta Falcons.

Quelques Chiffres

55 saisons entre 1966 et 2020.
NFL, conférence Est (1966) – NFL, conférence Ouest, division Coastal (1967-1969) – NFL, conférence NFC, division Ouest (1970-2001) – NFL, conférence NFC, division Sud (depuis 2002).
Record : 365 victoires – 461 défaites – 6 nuls.
Playoffs :  14 apparitions, 10 victoires – 14 défaites.
Super Bowl : Aucune victoire en 2 participations (1999, 2017).
Titres de division : 6 (1980, 1998, 2004, 2010, 2012, 2016).
Leader à la passe : Matt Ryan (189 matchs, 4460/6817, 51 186 yards, 321 touchdowns, 147 interceptions).
Leader à la course : Gerald Riggs (91 matchs, 1587courses, 6631yards, 48 touchdowns).
Leader à la réception : Julio Jones (126 matchs, 797 réceptions, 12 125 yards, 57 touchdowns).

Un peu d’histoire

« Il était un pionnier et un leader discret. C’était une personne d’une grande intégrité que je respectais énormément et qui était respectée par mon prédécesseur, Pete Rozelle, et tous les autres propriétaires. C’était une grande personne. Une personne sur laquelle on pouvait s’appuyer. Dans les années 1960, il a été un pionnier dans la mise en place de la NFL en Géorgie, et en particulier dans le Sud-Est ». Paul Tagliabue, ancien commissionnaire de la NFL

Tels ont été les mots de l’ancien patron de la ligue après le décès du propriétaire et fondateur de l’équipe, Rankin M.Smith, avant le match d’Atlanta à Carolina le 26 octobre 1997. Smith était avant tout le principal instigateur du sport professionnel, universitaire et lycéen à Atlanta. Au début des années 60, il a formé le groupe Major Sports, Inc. qui avait comme objectif d’implanter des franchises professionnelles dans la ville. Ce groupe a aidé à construire le stade en 1965, avant de devenir plus tard la Stadium Authority qui allait exploiter l’Atlanta-Fulton County Stadium, premier domicile de l’équipe.

Une fois le stade construit, les Atlantans ont estimé que le moment était venu d’apporter une équipe de football professionnel en ville. À cette époque, la Georgie ne comptait aucune franchise professionnelle de football. Toutes les demandes ont été jusqu’alors rejetées pour des villes à plus fort potentiel. Un groupe d’indépendants, qui avait été actif dans la promotion des rencontres de présaison NFL à Atlanta, ont entamé des démarches pour obtenir une franchise en AFL ou en NFL. Un autre groupe mené par Smith s’est entendu rapidement avec Lamar Hunt, patron de l’AFL, pour implanter une franchise en ville (7 juin 1965). Celui-ci a obtenu de surcroît les droits sur l’Atlanta-Fulton County Stadium pour que l’équipe puisse y jouer. La NFL est informée de la transaction et ne désire guère que la ligue concurrente s’étende davantage. Son patron, Pete Rozelle, a sauté dans le premier avion pour protéger la revendication de sa ligue et forcer la ville à faire un choix entre les deux ligues. Le déplacement a porté ses fruits.

La date du 30 juin 1965 restera toujours dans les mémoires comme un jour très important dans l’histoire du sport à Atlanta. Ce jour-là, la NFL lui a accordé sa 15ème franchise, marquant la fin d’une longue lutte pour obtenir une équipe de football professionnelle. La franchise a été attribuée à Rankin M.Smith, vice-président exécutif de Life Insurance Company of Georgia, pour un montant de 8,5 millions de dollars, une somme record pour l’époque. Rozelle et Smith n’ont eu besoin que de 5 minutes pour conclure l’affaire et faire venir le sport le plus populaire en ville. Pratiquement inconnu du grand public avant ce jour, Smith a immédiatement été apprécié des amateurs de football en lâchant une célèbre réplique en conférence de presse.

« Est-ce que chaque homme adulte aux États-Unis ne veut pas posséder sa propre équipe de football. »

Une des premières mesures a été de lancer un concours pour fournir un surnom à l’équipe, et « Falcons » a été déclaré vainqueur (voir ci-dessous). Les fans de Georgie ont montré enthousiasme et reconnaissance au projet en se jetant en masse sur les abonnements pour la saison. À la veille de Noël, les Falcons ont interrompu la brève campagne de vente qui n’a au final duré que 54 jours. Sans aucune promotion, la franchise a établi un record pour une nouvelle équipe en vendant 45 000 abonnements, dépassant largement la marque précédente détenues par Minnesota depuis 1961 (26 000). Au milieu de leur campagne d’abonnement, les Falcons ont participé à leur première draft le 27 novembre 1965. Leur choix s’est porté sur le linebacker de l’université de Texas, vainqueur du trophée Outland, Tommy Nobis. Également drafté par Houston, alors présent en American Football League, Nobis a opté pour Atlanta et signé son contrat le 14 décembre. Norb Hecker, assistant dans le staff de Vince Lombardy à Green Bay, a été choisi comme premier entraineur de l’équipe.

Tommy Nobis et Rankin Smith (Photo : The Answer 94.5).

Atlanta a démarré sa première saison en 1966. Positionné dans la conférence Est de la NFL, ils ont joué chaque équipe de la ligue une fois afin de compenser la disparité d’un nombre impair d’équipes. Leur tout premier match face à Philadelphie en présaison (1 aout 1966) s’est déroulé à l’Atlanta Stadium devant 26 072 personnes. Les Falcons ont ensuite perdu leurs neuf premiers matchs officiels avant de vaincre les Giants 27 à 16 au Yankee Stadium le 20 novembre. L’année s’est achevée avec 3 victoires et 11 défaites au compteur, le stade affichant une affluence moyenne de 56 526 personnes. L’équipe s’est lentement améliorée avant d’enregistrer une première saison positive en 1971 (7 victoires, 6 défaites, 1 nul) sous l’impulsion du fougueux entraineur Norm Van Brocklin, arrivé aux manettes en 1968.

En 1973, derrière une défense menée par Tommy Nobis et le defensive end Claude Humphrey, la franchise a réalisé son meilleur bilan depuis sa création (9v, 5d), manquant d’un rien la qualification en playoffs. Atlanta est retombée dans les bas-fonds de la ligue dès la saison suivante et a utilisé son premier choix de draft en 1975 pour sélectionner le quarterback Steve Bartkowski, qui allait établir des records de franchise à la passe dans pratiquement toutes les catégories statistiques. Sous la direction du nouvel entraineur Leeman Bennett, l’équipe a repris du poil de la bête avec la naissance du « Grits Blitz ». Sur une grande partie des actions, les attaques adverses devaient gérer un groupe 7 à 9 éléments qui déboulaient sur le quarterback dès le snap. En 1977, elle n’a encaissé que 129 points au total en 14 matchs, soit le record NFL de la catégorie. Bennett a ensuite conduit les Falcons en playoffs à trois reprises en cinq ans. L’année suivante, elle a été l’une des premières équipes à disposer d’un centre d’entrainement ouvert toute l’année avec son complexe dans la banlieue de Suwanee

Après la première participation en playoffs en 1978, ils ont décroché leur premier titre de division Ouest de la NFC deux ans plus tard. Un record de 12 victoires, obtenu grâce à 6 joueurs sélectionnés au Pro Bowl, dont Bartkowki et le running back William Andrews. Ils étaient les fers de lance d’une attaque de grande puissance, en compagnie du centre Jeff Van Note, running back Gerald Riggs et receveur Billy « White Shoes » Johnson, qui ont rendu les choses intéressantes pour les fans fidèles de Georgie. Malgré cela, deux défaites au premier tour des playoffs à chaque fois, bientôt suivies par une troisième à la suite de la saison 1982, écourtée par la grève. Le niveau de la franchise a rapidement chuté, finissant 6 des 7 saisons entre 1984 et 1990 avec au moins 10 défaites au compteur.

Un effectif composé de personnalités tape-à-l’œil comme le cornerback Deion Sanders, le receveur Andre Rison ou le flamboyant entraineur Jerry Glanville a permis à Atlanta de retrouver les playoffs en 1991 avec 10 victoires à son tableau de chasse. Une saison qui s’est une nouvelle fois achevée prématurément suite à une défaite en Divisonal Round à Washington (24-7). 1991 a été marquée par le départ de Brett Favre pour Green Bay à l’issue de la saison, en échange d’un premier tour de draft. Cette saison a aussi sonné la fin de l’ère Atlanta-Fulton County Stadium, stade où l’équipe a accueilli ses rencontres pendant 26 ans. L’année suivante, ils allaient emménager dans le luxueux Georgia Dome, reconnu comme l’un des plus beaux stades couverts. Il est le résultat du travail acharné du propriétaire Rankin M.Smith qui a travaillé avec la ville, le comté et l’état pour construire l’une des plus grandes installations permettant l’organisation d’évènements majeurs. Le Georgia Dome a d’ailleurs aidé à obtenir les Jeux Olympiques de 1996, et servi d’hôte pour le Super Bowl en 1994 et 2000.

Deion Sanders (Photo : The Falcolholic).

La reste de la décennie 1990 a été compliqué sportivement, avec cinq bilans négatifs et une seule qualification (1995) en playoffs en six ans. En 1998, les Falcons ont enregistré la saison la plus réussie de l’histoire de la franchise jusque-là avec Dan Reeves à sa tête. Articulée autour du quarterback Chris Chandler, running back Jamal Anderson et linebacker Jessie Tuggle, l’équipe a remporté la NFC Ouest avec un bilan de 14 victoires, 2 défaites. Une campagne de playoffs aboutie, avec notamment l’élimination des Vikings en finale de conférence, lui a permis de se qualifier pour son premier Super Bowl face aux champions en titre Denver. Mais la marche était trop haute. Une défaite 34-19 à la clé qu’ils ont eu du mal à digérer, terminant avec une fiche de 5 victoires, 11 défaites la saison suivante.

Un nouveau chapitre dans l’histoire de la franchise a démarré en 2001. Le 21 avril, Atlanta a sélectionné Michael Vick avec son premier choix de draft. Le quarterback de Virginia Tech a permis aux Falcons de connaitre quelques saisons réussies, dont 2002 où ils ont infligé aux Packers leur première défaite à domicile en playoffs. Ou bien encore 2004, qui s’est achevée par une défaite en finale de conférence face à Philadelphie. Cette année-là, ils ont remporté la nouvelle division NFC Sud (11 victoires- 5 défaites), suite au réalignement intervenu deux ans auparavant avec l’arrivée des Texans en NFL. Le 6 décembre, Arthur M.Blank, co-fondateur et co-président à la retraite de la société Home Depot basée à Atlanta, a conclu un accord préliminaire avec Taylor Smith des Falcons pour acheter la formation. Une vente approuvée à l’unanimité par les autres propriétaires de la ligue lors d’une réunion spéciale avant le Super Bowl 2002. Montant de la transaction, 545 millions de dollars.

En 2008, sous la houlette de l’entraineur de première année Mike Smith, du quarterback rookie Matt Ryan et du running back fraichement débarqué Michael Turner, l’équipe a retrouvé les playoffs après un passage à vide de 3 ans. Entre 2010 et 2012, ils ont enchainé pour la première fois des qualifications pour les phases finales. Mais sans grande réussite. Malgré une première place en 2010 obtenue grâce à l’apport du tight end Tony Gonzalez et du receveur Roddy White, Atlanta s’est fait surprendre à domicile par Green Bay dès le premier match. Une nouvelle fois tête de série numéro 1 deux ans plus tard, l’aventure s’est arrêtée en finale de conférence contre San Francisco. L’année suivante, accablés par les blessures et les mauvaises performances, les Falcons ont de nouveau chuté dans les bas-fonds du classement. L’équipe s’est progressivement remise sur de bons rails et a rebondi en 2016. Sa puissance offensive, symbolisée par le tandem Matt Ryan-Julio Jones, lui a permis d’accumuler 540 points, soit le septième plus haut total de l’histoire de la NFL. Atlanta a remporté un nouveau titre de division et s’est qualifié pour son second Super Bowl, qui n’a pas connu meilleur sort que le précédent. Malgré une avance de 25 points (28-3), ils se sont inclinés face aux Patriots en prolongation (34-28) dans ce qui reste le plus grand retour dans l’histoire de cette rencontre. Un coup très dur dont ils peinent encore à se remettre aujourd’hui. Ils sont retournés sans succès en match éliminatoire la saison suivante, avant d’achever prématurément les deux dernières sur le même bilan négatif (7 victoires-9 défaites). Ces dernières années ont également été marquées par le déménagement vers le Mercedes-Benz Stadium en 2017, stade ultra-moderne qui a accueilli le Super Bowl deux ans plus tard.

Roddy White (84), Julio Jones (11) et Tony Gonzalez (88).

Pourquoi les Falcons ?

Peu de temps après l’acquisition de la franchise, une station de radio locale a parrainé un concours pour trouver un nom à l’équipe. 13 000 personnes ont proposé 558 noms différents, parmi lesquels Peaches, Vibrants, Confederates, Knights, Bombers, Rebels, Crackers, Thrashers, Lancers, Firebirds, Fireballs et Thunderbirds. Alors que 40 autres fans ont proposé Falcons, l’institutrice Julia Elliott de la ville voisine de Griffin a été déclarée gagnante du concours en raison de la justification fournie.

« Le faucon est fier et digne, avec beaucoup de courage et de combativité », a écrit Elliott. « Il ne laisse jamais tomber ses proies. Il est mortel et a une grande tradition sportive ».

Elle a ainsi remporté quatre abonnements pendant 3 ans et un ballon signé par tous les joueurs de l’équipe inaugurale de 1966.

Identité visuelle

Les Falcons n’ont pas connu de grands changements au niveau de leur logo, qui est un exemple remarquable de cohérence visuelle. La vue latérale du faucon a toujours été le seul et unique centre graphique. La première version de 1966 était un faucon stylisé en vol noir et blanc, avec un contour rouge. Tourné vers la droite, l’oiseau pouvait être interprété comme un « F » majuscule. Un logo qui a été conservé pendant 23 ans. En dehors du changement de couleur du contour, l’emblème est resté inchangé avec la mise à jour de 1990. Le rouge ayant été remplacé par du noir. L’amélioration de 2003 a donné une impression globale plus dynamique, avec un look plus moderne. C’est encore celui qui utilisé actuellement. Conçu par Mark Verlander, le logo a été redessiné pour représenter un faucon en vol plus puissant et agressif, tandis que le « F » majuscule est devenu plus visible. En plus du blanc et noir d’origine, la nouvelle version incluait de l’argent pour un contour épais et du rouge pour les plumes.

L’équipe a ajouté son mot-symbole à son logo principal pour donner à l’emblème un aspect alternatif. La première version date de 1998, avec l’utilisation d’une lettre « A » rouge, qui représentait la ville d’Atlanta, posée sur le faucon du logo principal. Entre 1998 et 2002, le mot « Atlanta Falcons » était positionné sous le faucon utilisé pour le logo principal. Avec la mise à jour de 2003, cet aspect général a été conservé. Le nouveau faucon dessiné trône toujours au-dessus de l’inscription Atlanta (en rouge) Falcons (en blanc) positionnée sur deux lignes.

Le logo Wordmark a lui aussi fait son apparition en 1998 et était utilisé sous dans la version alternative. La première mouture voyait le terme « Falcons » inscrit en blanc avec un contour rouge, placé sous « Atlanta » en blanc sur fond noir. Cette couleur englobant l’ensemble du mot-symbole, le tout dans une police stylisée. Avec le changement opéré en 2003, la disposition est restée similaire. Une police personnalisée a été employée sur un fond de couleur noir ou rouge. Sur cette version, les mots « Atlanta »et « Falcons » sont écrits avec deux couleurs différentes. La police d’écriture désormais utilisée est personnalisée. Elle a été créée spécialement pour l’équipe et baptisée « Falcons » en son honneur. Les éléments tranchants sur certaines lettres grimant le bec de l’oiseau. Dernièrement, avec la sortie des nouveaux uniformes, le mot-symbole familier et identifiable « Atlanta Falcons » a été resserré et affiné pour faciliter son utilisation. « Atlanta » et « Falcons » étant inscrits sur la même ligne en noir. Ces deux termes sont séparés par le raccourci « ATL » en lettres majuscules dont les arrêtes supérieurs gauches sont tranchantes et rappelle le logo principal.

Logos : Atlanta Falcons.

Les tenues et le casque

À ses débuts, les Falcons portaient des casques rouges avec le logo de l’équipe sur les côtés. Au centre, se trouvait une bande noire entourée de deux bandes dorées et blanches. Ces couleurs représentaient les deux universités phares de l’état de Georgie, Georgia (rouge et noir) et Georgia Tech (blanc et or). Le doré a été retiré après plusieurs saisons, ne laissant plus que le blanc pendant de nombreuses années. Les grilles de protection ont d’abord été grises, blanches entre 1978 et 1984, enfin noires depuis. Un prototype de casque blanc a été développé en 1974 mais n’a jamais été porté.

Ils portaient des pantalons blancs et des maillots noirs ou blancs. Au début, le logo de l’équipe était apposé sur les manches, avant d’être remplacé par des rayures rouges et blanches à partir de 1969. Ils sont passés des maillots noirs aux rouges en 1971, et des pantalons argentés étaient portés en 1978. Dans les années 80, les Falcons utilisaient leur maillot blanc à la maison à cause de la chaleur. Lorsque l’équipe a déménagé au Georgia Dome, elle a opté pour des uniformes sombres, à l’exception de quelques rencontres.

En 1990, la combinaison de l’uniforme a été modifiée. Le rouge présent (casque et maillot) a été abandonné au profit du noir. L’équipe évoluait avec un pantalon argenté, un maillot noir ou blanc et un casque noir. Les numéros des tenues blanches étaient en noirs avant de passer au rouge en 1997. Pour coller avec le changement d’identité visuelle en 2003, l’uniforme a été modifié. Maillots et pantalons avaient une bordure rouge sur les côtés. Une version rouge avec des garnitures noires a été introduite cette année-là, avant qu’elle ne devienne la tenue principale l’année suivante. Le pantalon est resté blanc, à l’exception de quelques déplacements où le bas noir était de sortie pour se différencier de son adversaire.

Entre 2004 et 2008, l’équipe a adopté une tenue entièrement noire de la tête aux pieds pour leurs rencontres à domicile face aux Saints et durant quelques autres rencontres pendant cette période. Un pantalon noir qui a ensuite été retiré. De 2009 et 2012, les Falcons ont portés leur tenue rétro de 1966 à plusieurs occasions, y compris le casque rouge. L’utilisation de deux casques de couleurs différentes n’étaient plus possible après cette date, une règle NFL n’exigeant qu’une seule coque par équipe. Le rétro est réapparu en 2016, grimant les uniformes des années 60, et rappelant la version utilisée en 1990. Une combinaison alliant casque et maillot noirs avec l’ancien logo de l’équipe, pantalon blanc et chaussettes blanches à rayures rouges et noires. Le Color Rush entièrement rouge (à l’exception du casque) a quant à lui fait son apparition en 2017.

Début avril dernier, la franchise a dévoilé les nouveaux uniformes portés à partir de septembre prochain. Une première refonte complète depuis 17 ans dévoilée un peu plus tôt que prévu en raison d’une fuite sur internet. La nouvelle gamme comprend des éléments du passé, tout en actualisant la marque pour qu’elle corresponde à la progression moderne. Tous les maillots, à l’exception de la version rétro, adoptent le même design : les lettres « ATL » en majuscules apposées au-dessus des numéros sur la face avant, une bande rouge latérale qui mène jusqu’au pantalon. Les chiffres présentent une police de caractères plus moderne, avec une ombre portée et des angles nets qui correspondent à ceux du mot-symbole actuel et logo principal des Falcons.

L’armoire à uniformes offrira désormais jusqu’à huit combinaisons possibles. À domicile, un look « All-black » répondra à un style entièrement blanc à l’extérieur. Un pantalon rouge et noir pourra être porté avec le haut clair, un bas blanc avec le maillot noir. La version alternative ou « Rise Up » sera un dégradé partant du rouge aux épaules, pour finir au noir du pantalon et des chaussettes. Elle offre une nouvelle représentation d’une ville en constante évolution. L’équipe aura aussi un uniforme rétro, similaire à celui de 1966, mais avec un casque noir au lieu d’un rouge. Ce modèle  aura lui une grille de protection noire, avec l’ancien logo de l’équipe positionné sur les côtés. Pour les autres combinaisons, Atlanta a opté pour une grille argentée, une coque noir mat et un emblème 30% plus grand que la version précédente. L’animal possèdera un contour chromé pour compléter la grille. Une teinte grise ou argenté qui jouera ainsi un rôle plus important que par le passé. La décision d’opter pour un maillot et un pantalon noir à domicile est le résultat de recherches recueillies par l’organisation.

 » Nous avons adopté une approche axée sur les fans en recueillant les commentaires et les suggestions de conception et nous avons modernisé l’apparence de notre équipe et de notre marque », a déclaré Rich McKay, président de l’équipe. « Le noir fait partie de notre organisation depuis que nous sommes entrés sur le terrain en 1966. Nous sommes donc restés fidèles à nos racines et avons donné à nos fans et à nos joueurs ce qu’ils demandent depuis de nombreuses années ».

Les glorieux anciens

Hall of Famers : Morten Andersen (K, 1995-2000, 2006-2007), Eric Dickerson (RB, 1993), Chris Doleman (DE, 1994-1995), Brett Favre (QB, 1991), Tony Gonzalez (TE, 2009-2013), Claude Humphrey (DE, 1968-1974, 1976-1978), Deion Sanders (CB, 1989-1993), Tommy McDonald (WR, 1967), Norm Van Brocklin (entraineur, 1968-1974).

Numéros retirés : 10 – Steve Bartkowski (QB, 1975-1985), 31 – William Andrews (RB, 1979-1986), 57 – Jeff Van Note (C, 1969-1986), 60 – Tommy Nobis (LB, 1966-1976).

Récompenses individuelles : Coach de l’année : Dan Reeves (1998), Mike Smith (2008).
Rookie offensif de l’année : Matt Ryan (QB, 2008).
Rookie défensif de l’année : Claude Humphrey (DE, 1968), Buddy Curry (LB, 1980), Al Richardson (LB, 1980).
Joueur offensif de l’année : Matt Ryan (QB, 2016).
MVP du Pro Bowl : Andre Rison (WR, 1994).
MVP : Matt Ryan (QB, 2016).

All-star Team : retrouvez une sélection des 53 meilleurs joueurs de l’équipe en cliquant sur ce lien.

Stades : Atlanta-Fulton County Stadium  (1966-1991), Georgia Dome (1992-2016), Mercedes-Benz Stadium (depuis 2017).

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