Philly sera toujours spéciale pour Eli Manning

Le quarterback des Giants arrive au crépuscule de sa carrière. À 38 ans, le frère de Peyton a tout connu en NFL mais sera à tout jamais marqué par Philadelphie,...

Le quarterback des Giants arrive au crépuscule de sa carrière. À 38 ans, le frère de Peyton a tout connu en NFL mais sera à tout jamais marqué par Philadelphie, ville de l’amour fraternel…

Lors d’une séance de questions/réponses organisée mercredi soir par le NYIT Center for Sports Medicine/Head Injury Association, Manning a été interrogé sur les moments forts de sa carrière, ceux qui l’ont marqué. Concernant le joueur le plus talentueux avec lequel il ait jamais joué, la réponse ne va pas forcément ravir tous les fans new-yorkais.

«Probablement Odell [Beckham Jr.]. Oui, oui, il est doué. Il est très doué.»

Mais c’est surtout ses voyages à Philadelphie qui ont marqué sa mémoire. Ainsi, il révèle que le plus gros choc qu’il ait encaissé a eu lieu en 2004. C’était pour son premier match en professionnel sur le terrain des Eagles, avec un gros plaquage du defensive end Jerome McDougle.

«C’était mon message de bienvenue en NFL. En Quinze saisons, je n’ai pas pris un plus gros coup. C’est une bonne chose. Je ne sais pas si je pourrais encaisser ce coup maintenant.»

Photo : Bleeding Green Nation.

Manning a également nommé Philadelphie comme équipe la plus compliquée à jouer et le déplacement en Pennsylvanie le plus délicat. Adversaires dans la même division, il faut dire qu’ils se croisent deux fois par an, et en 15 ans de carrière, le bilan est largement défavorable à New York (10 victoires – 20 défaites au total, 6-10 au Lincoln Financial Field).

Les joueurs croisent souvent des supporters indisciplinés à chaque rencontre sur la route mais selon le quarterback, les fans des Eagles sont les pires en la matière. Il est vrai à un degré extreme contre les rivaux de division. Leur réputation les précède, ils sont notoirement insolents et rudes pour les équipes visiteuses même si ce sont surtout certains incidents très médiatisés qui ont crée cette polémique.

«Tu y vas, et ce gosse de 9 ans te fais un double doigt. Pas un pouce en l’air, nous ne sommes pas numéro 1. Et il a dit quelque chose à propos de ma mère, j’ai du chercher sur Google ce que c’était. C’est juste différent. C’est une culture différente.»

Dans la culture anglo-saxonne, le « double doigt » est l’équivalent pour nous d’un majeur tendu, en gros un beau doigt d’honneur. Et il joue depuis si longtemps qu’il a vu les fans grandir au fil des années, perpétuant cette tradition de génération en génération.

«Maintenant je le vois et il a son enfant de 9 ans avec lui. Même chose. C’est de famille là bas.»

En 2019, Manning se rendra une nouvelle fois au Lincoln Financial Field, encore un voyage de plus pour se faire de nouveaux amis.

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