NCAA – Futures stars : Albert Okwuegbunam, determiné à réussir

Avant d’exprimer leurs talents avec les professionnels, les joueurs NFL se forment dans les universités du pays. La rédaction de TDA vous propose les portraits de ceux qui seront les...

Avant d’exprimer leurs talents avec les professionnels, les joueurs NFL se forment dans les universités du pays. La rédaction de TDA vous propose les portraits de ceux qui seront les stars de demain.

Albert Okwuegbunam

Né le 25 avril 1998 à Springfield, Illinois
1m96 pour 116 kilos
Tight-end, Missouri, redshirt-sophomore

Mon père

Avec son lycée de Sacred Heart-Griffin dans l’illinois, Albert joue receveur et defensive-end. Il y joue également au basketball. Son année junior l’équipe termine invaincue (14-0) et remporte le titre de l’état. Il est le meilleur joueur de l’équipe ce qui pourtant n’a pas toujours été le cas.

« Quand j’étais plus jeune, je n’étais pas aussi bon et les gens me disaient que je n’arriverai pas à jouer au niveau universitaire. J’ai toujours utilisé cela comme une motivation »

Il possède un caractère déterminé et son père Albert senior, le confirme avec une anecdote qu’il rapporte au Columbia Tribune : peu avant d’avoir un an, le petit Albert tente de marcher. Il se met debout et tombe. Et alors que son père l’encourage, celui-ci est étonné de voir son enfant retourner au point de départ à quatre pattes avant de recommencer. Et il a continué ainsi jusqu’à réussir à rejoindre les bras de son père.

Malgré ses solides performances au lycée, il est considéré comme une recrue 3 étoiles (sur 5), seulement le 30e tight-end selon 247Sports, loin derrière Isaac Nauta (Georgia) et Kaden Smith (Stanford). Il reçoit tout de même une quinzaine d’offres de bourses mais ne visite que deux campus : Indiana et Missouri. L’ambiance qu’il juge familiale ainsi que la réputation académique de la fac situé à Columbia lui fait choisir les Tigers.

Lorsqu’il arrive sur le campus, il est grand mais trop maigre pour jouer la position de tight-end alors, Joe Jon Finley, qui entraine cette position, lui suggère de jouer receveur. Après réflexion, le joueur décline la proposition. Il demande à être redshirt, il ne jouera pas le samedi mais sans perdre une année d’éligibilité universitaire.

Il met à profit cette année sans match pour travailler au niveau scolaire, pour apprendre le playbook et les subtilités de la position qu’il espère jouer, ainsi que pour muscler son corps.

« J’ai passé un an dans la salle de musculation et je suis devenu beaucoup plus costaud et puis, apprendre le cahier de jeux ainsi qu’à lire les défenses m’a beaucoup aidé pour la suite » (CT)

Il peut démarrer la saison 2017 au poste de tight-end et dès le premier match il score un touchdown contre Missouri State. 11 en neuf matchs en 2017, meilleur total NCAA (à égalité avec Noah Fant). Comme pour les meilleurs joueurs de cette position, il est décrit comme un match-up favorable à l’attaque : trop grand et costaud pour les defensive-backs, trop rapide pour les linebackers.

Une blessure à l’épaule lui fait rater les trois derniers matchs de saison régulière en 2018, 466 yards et 6 touchdowns en 9 matchs. Malgré cela, il est nommé « finaliste » du John Mackey Award récompensant chaque année le meilleur TE universitaire. 3 finalistes, lui, Kaden Smith (Stanford) et TJ.Hockenson (Iowa) qui l’emporte. S’il n’est pas le meilleur des bloqueurs, son physique n’est pas seulement précieux en end-zone mais également pour attraper les passes contestées, comme ici face à Alabama :

Il n’a pas encore déclaré ses intentions quant à la prochaine draft (le 14 janvier est la date butoir) mais qu’il retourne sur le campus ou inscrive son nom, il suivra alors son choix avec assurance et motivation.

« Dès que j’ai besoin de motivation, je pense à mon père. Rien ne me rend plus heureux que de réussir car je ne le fais pas seulement pour moi mais aussi pour lui » (CT)

Mama Africa

Un père qui a quitté le Nigeria quand il avait 19 ans pour venir étudier à l’université de Illinois-Springfield. Étudiant étranger, il n’a pas droit à une bourse, il a alors occupé jusqu’à trois boulots en même temps, tout en étudiant.

Albert junior lui est né aux USA mais ses racines Africaines sont très profondes. Un continent qui a fourni par le passé de grands joueurs (Christian Okoye ou Tamba Hali) et aujourd’hui encore : le defensive-end des Lions de Detroit, Ezekiel Ansah est né au Ghana. Le tackle offensif des Steelers de Pittsburgh, Chukwuma Okorafor est né au Nigeria. Beaucoup ont, comme Albert, des parents né en Afrique comme Ndamukong Suh (Rams) qui a un père Camerounais, les parents de David Njoku (Browns) viennent du Nigeria tout comme ceux de Prince Amukamara (Bears). Et d’autres encore.

« Albert O » est déterminé à réussir, pour lui, pour son père. Son nom de famille se traduit par « le mal ne peut nous mettre à terre ». Ses adversaires ont également du mal à le faire.

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