Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20
Pittsburgh Steelers (7-4-1) – Los Angeles Chargers (9-3) : 30-33
Coup d’envoi à 22h
New England Patriots (8-3) – Minnesota Vikings (6-4-1) : 24-10
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Jacksonville Jaguars (4-8) – Indianapolis Colts (6-6) : 6-0
Atlanta Falcons (4-8) – Baltimore Ravens (7-5) : 16-26
New York Giants (4-8) – Chicago Bears (8-4) : 30-27 a.p.
Cincinnati Bengals (5-7) – Denver Broncos (6-6) : 24-10
Detroit Lions (4-8) – Los Angeles Rams (11-1) : 16-30
Tampa Bay Buccaneers (5-7) – Carolina Panthers (6-6) : 24-17
C’est officiel, les Panthers sont malades et le diagnostic est très simple : il perdent trop de ballons. Alors que Carolina était l’une des meilleures formations dans ce domaine en début de saison, les turnovers coûtent cher depuis un mois. Ce match en est l’exemple parfait. En première mi-temps d’abord.
D’un côté, les Buccaneers commencent la rencontre de la meilleure des manières avec un touchdown de Jameis Winston (20/30, 249 yards et 2 TDs) pour Adam Humpries sur 3 yards (7-0). De l’autre, Cam Newton (28/41, 300 yards, 2 TDs et 4 INTs + 6 courses et 33 yards) est déjà coupable de deux interceptions lors des 30 premières minutes. La première fois, c’est Andrew Adams qui met les mains sur une passe du MVP 2015. Résultat, un field goal pour Tampa Bay sur le drive qui suit (10-0). Un peu plus tard, c’est Javien Elliott qui y va de son interception. Lui, la retourne sur 50 yards et mets son équipe en position parfaite pour un deuxième touchdown. Jameis Winston ne se fait pas prier et trouve Chris Godwin (5 réceptions, 101yards et 1 TD) sur 13 yards. Avec cette passe, Jameis Winston dépasse Josh Freeman et devient le quarterback qui a lancé le plus de touchdowns dans l’histoire de la franchise des Buccaneers (81).
Si à la mi-temps, les Panthers ne sont pas trop loin au score (17-7), c’est grâce à Christian McCaffray (10 courses, 106 yards + 9 réceptions pour 55 yards et 1 TD). Dans la lignée de son match la semaine dernière, le running back attrape une passe de 8 yards de Cam Newton pour rejoindre la end-zone pour la 11e fois de la saison. Au retour des vestiaires, les Panthers tentent de revenir et inscrivent 10 points par l’intermédiaire d’un field goal et d’un touchdown de Devin Funchess sur une passe de 10 yards. Une embellie offensive qui ne fait pas peur à Tampa Bay. Les locaux répondent par un touchdown de leur côté sur une course d’un yard de Peyton Barber. Pourtant, les Buccaneers restent à portée de fusil des Panthers (24-17).
Mais Cam Newton n’en a pas fini avec les interceptions. Dans l’ultime quart-temps, le quarterback trouve de nouveau Andrew Adams sur sa route. L’arrière défensif adverse met fin à chaque tentative de retour de Carolina. Le score ne bougera plus et Tampa Bay, critiqué pour sa défense toute la saison, n’aura finalement presque jamais tremblé dans les dernières minutes. Côté Panthers, cette nouvelle défaite les met dans une situation très compliquée en vue d’une qualification en playoffs. Quoi qu’il arrive, il faut maintenant limiter les pertes de balles si Ron Rivera et ses hommes veulent espérer quoi que ce soit en cette fin de saison.
Green Bay Packers (4-7-1) – Arizona Cardinals (3-9) : 17-20
Sous la neige, les Packers ont définitivement congelé leurs espoirs de playoffs. Il n’y a pas eu de miracle pour Aaron Rodgers (31/50, 233 yards, 1 TD) et ses coéquipiers. À la dernière seconde, Mason Crosby a manqué le field goal de l’égalisation à 49 yards des poteaux. Un peu moins de deux minutes plus tôt, les Cardinals étaient passés devant sur un coup de pied de 44 yards.
Dans un match très poussif, Green Bay a alterné le globalement médiocre avec quelques prises de risque qui ont permis de rester en vie. Après six punts pour débuter le match, c’est par exemple sur une 4e et 4 yards qu’Aaron Rodgers a envoyé Devante Adams (8 rec, 93 yards, 1 TD) dans la end zone pour l’ouverture du score (7-0). Arizona a immédiatement répliqué avec un touchdown de Chase Edmonds (5 courses, 53 yards, 2 TDs) (7-7), avant qu’un field goal des Packers ne leur permettre d’atteindre la pause avec trois longueurs d’avance (10-7).
Après quatre nouveaux punts pour fêter le retour de la pause, les Chiefs ont ajouté un field goal (10-10), puis un nouveau touchdown d’Edmonds pour passer devant (10-17). Les Packers dorment encore sur le drive suivant. Nouveau punt. Mais ils se réveillent enfin avec un drive de 95 yards pour aller chercher l’égalisation sur une course rageuse d’Aaron Jones (11 courses, 36 yards, 1 TD).
Josh Rosen (11/26, 149 yards) ne se démonte pas, avec l’aide d’une réception somptueuse de Larry Fitzgerald (3 rec, 48 yards).
Larry Legend.
Just incredible.📺: FOX #BeRedSeeRed @LarryFitzgerald https://t.co/5fJMces1Vu
— NFL (@NFL) December 2, 2018
Les deux hommes font avancer leur équipe. Sans oublier David Johnson (20 courses, 69 yards). Ce n’est pas encore incroyable, mais il y a des progrès. Le field goal de la gagne passe à 1mn45 de la fin. Celui de Crosby est donc un échec.
La désillusion est énorme pour Green Bay, mais pas illogique. L’attaque repose sur trop d’improvisation. La fluidité n’est pas là. Les playoffs de plus en plus loin et Mike McCarthy en paye le prix.
Houston Texans (9-3) – Cleveland Browns (4-7-1) : 29-13
Des Texans tous beaux, tout 9 ! Grâce à une excellente première période, Houston a enchaîné un neuvième succès de suite face à des Browns pourtant en pleine confiance ces dernières semaines.
Dès les deux premières séries texanes, les coéquipiers de Deshaun Watson (22/31, 224 yards, TD) font bien avancer les chaînes et le tight end Jordan Thomas bonifie la bonne avancée de Lamar Miller (103 yards) avec un touchdown à la réception pour donner de l’avance aux siens (10-0).
Mais au-delà de l’attaque, c’est surtout la défense qui fait mouche pour les locaux. Baker Mayfield (24/36, 340 yards, TD, 3 INT) vit un premier acte calamiteux, avec trois interceptions dont un Pick-6 qui envoie le linebacker Zach Cunningham dans l’en-but de Cleveland. 23-0 à la pause, la différence est faite pour les hommes de Bill O’Brien. Nick Chubb (31 yards, TD) a beau réduire l’écart au retour des vestiaires, les visiteurs ne recollent pas, et ce n’est pas le fumble cruel d’Antonio Callaway à quelques centimètres de l’en-but adverse qui rassure la franchise de l’Ohio.
Oui !
Oui !
Oui !
…
Non…#Browns https://t.co/VDjOdPlgJX— TDActu.com – Actu NFL (@TDActu) December 2, 2018
En face, Ka’imi Fairbairn ne pose pas ce genre de questions et valide un belle fiche de 5/5 sur field goal.
Score final : 29-14 pour Houston. Après deux victoires consécutives, Cleveland redescend de son nuage et voit Houston s’échapper en tête de la NFC Sud, avec une fiche de 9-3.
Miami Dolphins (6-6) – Buffalo Bills (4-8) : 21-17
Dans un match qui mettait aux prises deux des attaques les moins prolifiques de la ligue, les Bills sont passés à quelques centimètres d’un hold-up sur la dernière action. À moins d’une minute de la fin, Buffalo n’est mené que de 5 points quand Josh Allen (18/33, 231 yards, 2 TDs, 2 INTs + 9 courses pour 135 yards) tente une passe en direction de la end-zone sur une quatrième tentative. Charles Clay est complètement seul, et une réception donnerait un avantage définitif à son équipe. Mais le ballon n’arrive pas jusqu’à lui et même en se jetant, le tight end n’arrive pas à attraper cette passe, laissant la victoire aux Dolphins qu’ils l’ont échappé belle.
Incredible. #Bills should be celebrating their third-straight win. Josh Allen pulls a miracle out and Charles Clay drops it. #Dolphins win. pic.twitter.com/UExYELYUt4
— Nick (@Nick_Wojton) December 2, 2018
Pourtant, Miami démarre cette partie avec de très bonnes intentions. D’entrée, Ryan Tannehill (16/24, 137 yards, 3 TDs, 1 INT) trouve DeVante Parker sur 18 yards pour ouvrir le score (7-0). C’est la première fois de la saison que les Bills encaissent un touchdown dès le premier drive d’une rencontre cette saison. La suite de la mi-temps est une pluie de punts comme on pouvait l’imaginer (7 en première période), mais il y a tout de même quelques éclaircies dans la grisaille floridienne. Deux touchdowns de plus, un de chaque côté. Josh Allen d’abord trouve Zay Jones (4 réceptions, 67 yards et 2 TDs) dans la end zone sur une passe de 15 yards, puis Ryan Tannehill lui réponds avec une passe de 3 yards vers Kenyon Drake (14-6).
En seconde période, l’attaque de Buffalo arrive à avancer et reprend même l’avantage en marquant 11 points d’affilés. Et c’est la doublette Josh Allen -Zay Jones qui sévit de nouveau, cette fois sur 25 yards puis sur une conversion à deux points (14-17). Finalement, les Dolphins n’ont pas le temps de douter puisque dès le drive suivant ils repassent devant au score grâce à Kenny Stills qui capte un ballon de son quarterback sur 13 yards. Les défenses ont ensuite repris leurs droits et plus aucun point ne sera marqué jusqu’à cette fameuse dernière action du quarterback rookie de Buffalo. Miami s’en sort bien donc avec cette victoire et revient dans la course aux playoffs avant d’affronter les Patriots la semaine prochaine.
Coup d’envoi dimanche à 22h
Oakland Raiders (2-10) – Kansas City Chiefs (10-2) : 33-40
Face à des Raiders courageux, mais limités, les Chiefs et Patrick Mahomes ont semblé pouvoir accélérer à n’importe quel moment. Ils ont joué le match à leur main et n’ont jamais paniqué, même quand Oakland est revenu à 3 points en fin de match. Un retour, dans les dernières minutes, un peu inespéré pour les Californiens qui n’ont jamais vraiment inquiété les leaders de leur division.
Pourtant dès le premier jeu de ce match, on peut croire le contraire. Sur l’action qui ouvre le match, Travis Kelce attrape la première passe de la partie de Patrick Mahomes (23/38, 295 yards, 4 TDs), mais fait se voler le ballon sur la course qui suit et Oakland récupère la balle. On se dit alors que les Raiders sont concentrés et qu’ils peuvent poser des problèmes à leurs adversaires du jour.
La suite nous donne tort. Sur toute la ligne. Les Raiders n’ont aucune réponse à l’attaque des Chiefs. D’entrée, ils prennent un 13-0 dont un touchdown de 3 yards d’un Travis Kelce qui aura été monstrueux (12 réceptions, 168 yards et 2 TDs). Et même quand Derek Carr (29/38, 285 yards, 3 TDs) et les siens arrivent à sortir un bon drive et rejoindre la end-zone sur une course d’un yard de Doug Martin (7-13), ils se font découper en 50 secondes par Kansas City juste après. Il faut en effet moins d’une minute à Andy Reid et son attaque pour répondre aux locaux, juste avant la mi-temps. Kelce et Mahomes sont encore dans le lot et le résultat est le même : touchdown (7-19).
En deuxième période, l’attaque d’Oakland va être beaucoup plus efficace avec un bon Derek Carr qui va distribuer à Jared Cook (7 réceptions, 100 yards et 1 TD) et à Jordy Nelson (10 réceptions pour 97 yards) notamment. Résultat, les locaux inscrivent pas moins de 26 points, dont 3 touchdowns (Jared Cook sur 24 yards, Lee Smith sur 1 yard et Marcell Ateman sur 9 yards). Mais à chaque fois, Kansas City réplique. Les Chiefs aussi marquent trois touchdowns et Patrick Mahomes en profite pour porter son total de passe dans la end-zone à 41. Un 41e touchdown, vers Chris Conley, qui est important alors que Kansas City n’a plus que 3 points d’avance. Les Chiefs repartent donc de Californie avec une 10e victoire de la saison et continuent d’impressionner en attaque… même sans Kareem Hunt.
HOW?! @PatrickMahomes5 does it again.
TOUCHDOWN, @CHIEFS!
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— NFL (@NFL) 2 décembre 2018
Tennessee Titans (6-6) – New York Jets (3-9) : 26-22
Tennessee revient de loin. Il a fallu attendre la dernière minute pour que les Titans passent enfin devant au score dans ce match où les field goals ont été plus nombreux que les touchdowns. Une passe de Marcus Mariota (20/35, 282 yards, 2 TDs et 1 INT) à 35 secondes de la fin a permi aux locaux de l’emporter à l’arraché.
Marcus Mariota.@TheCDavis84.
Touchdown, @TITANS
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— NFL (@NFL) 3 décembre 2018
Une fois n’est pas coutume, l’homme de la première mi-temps est un kicker : Jason Myers. Le botteur des Jets est le seul joueur offensif de New York à avoir marqué des points dans ce match. Lors des trente premières minutes, il inscrit trois coups de pied de 54, 34 et 43 yards. Auteur d’une très bonne saison, il marque ici 9 points pour les visiteurs. Et comme l’attaque de New York, portée par Josh McCown (17/30, 128 yards, 1 INT), a du mal, la franchise s’en remet à autre chose. Elle peut compter en premier lieu sur sa défense avec une interception de Trumaine Johnson, retournée en touchdown sur 31 yards. C’est la première perte de balle provoquée par les Jets en 6 matchs. Ce sont ensuite les équipes spéciales qui s’illustrent avec un punt bloqué puis un extra-point.
En face, pas grand-chose ne va pour Marcus Mariota et les siens. Seul un touchdown sur une passe de 26 yards vers Anthony Firkser sauve un peu l’honneur de ces 30 premières minutes (6-16). Un retard que les Titans vont trainer comme un boulet jusqu’à la fin du match. Au retour des vestiaires, c’est un peu mieux, les locaux essayent de revenir dans la partie avec notamment un bon Taywan Taylor (3 réceptions et 104 yards). Mais c’est du sol que vient le deuxième touchdown de la partie pour eux. Derrick Henry (10 courses, 40 yards et 1 TD) trouve la terre promise sur une course de un yard. Les Titans inscrivent ensuite deux field goals.
Sauf que dans le même temps, Jason Myers continu de passer le ballon entre les poteaux et arrive à maintenir son équipe devant à la marque (19-22), bien aidé par un bon Isaiah Crowell (21 courses et 98 yards). Arrive alors le dernier drive pour Tennessee qui se décide enfin à prendre les choses en mains. Marcus Mariota trouve Corey Davis sur 11 yards et les Titans mènent pour la première fois de la partie. Josh McCown n’a ensuite plus que 35 secondes pour réaliser un miracle, qui n’arrivera jamais puisque Malcom Butler intercepte le ballon et met définitivement un terme à la rencontre.
Avec cette victoire au bout du suspense, Tennessee revient à un bilan équilibré et se place dans le groupe des poursuivants avec Denver, Miami et les autres pour une place en Wild Cards.
Seattle Seahawks (6-5) – San Francisco 49ers (2-9) : 43-16
Certes, jouer San Francisco à domicile n’est pas l’opposition la plus difficile que les Seahawks aient eu à affronter cette saison, mais au vu des multiples surprises de cette semaine 13, une victoire de la sorte n’est pas à prendre comme une performance totalement banale. Seattle s’est rendu le match facile des deux côtés du terrain en étant très sérieux et appliqué. Le signe d’une formation en pleine confiance et dont la dynamique positive peut l’amener très loin.
Russell Wilson en est le symbole parfait. Le quarterback a joué extrêmement juste dans ce match (11/17, 185 yards, 4 TDs). C’est simple, en première période, il n’a lancé que 6 passes, 4 ont été réussies et 3 ont terminé en touchdown. Les heureux élus ? Jaron Brown sur 4 yards, Doug Baldwin sur 1 yard et surtout Tyler Lockett pour une passe de 52 yards. À la mi-temps déjà le match était plié avec des 49ers qui ne peuvent faire mieux qu’un field goal en attaque (20-3). En seconde période, San Francisco sauve tout de même (un peu) l’honneur. C’est surtout l’occasion pour Nick Mullens (30/48, 414 yards, 2 TDs et 1 INT) et Dante Pettis de faire gonfler leurs statistiques. Les deux hommes se trouvent à deux reprises pour des touchdowns de 17 et 75 yards.
🚨 98-YARD PICK-6! 🚨@Bwagz will NOT be stopped!
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— NFL (@NFL) 3 décembre 2018
Seattle de son côté aussi inscrit deux touchdowns offensifs, par Jarod Brown dans les airs, encore, et Rashaad Penny au sol. Ainsi qu’un autre, défensif celui-ci, avec une interception que Bobby Wagner amène jusqu’à l’en-but après une superbe course de 98 yards. Le point d’exclamation d’une victoire facile pour Seattle qui est plus que jamais dans la course aux playoffs.
Résumés par Lucas Vola, Gregory Richard et Alain Mattei