Preview NFL 2018 – Green Bay Packers : quand Aaron Rodgers va, tout va !

Les Packers ont le quarterback pour aller au bout... s'il reste debout.

La présentation équipe par équipe de la saison 2018 continue ! Au programme aujourd’hui : les Green Bay Packers. Vous pouvez trouver toutes les fiches déjà publiées en cliquant sur ce lien.

On prend les mêmes et on recommence ? Si l’adage ne semble pas tout à fait exact, force est de constater que les Green Bay Packers s’avancent vers 2018 avec le même constat que les saisons précédentes. Tout semble reposer sur les épaules d’un Aaron Rodgers trop souvent absent la saison passée.

Cela dit, les arrivées combinées de Marcedes Lewis et Jimmy Graham lui offrent un éventail de possibilités qu’il n’a plus eu depuis longtemps.

La saison dernière : 7 victoires – 9 défaites, pas de playoffs.

Mouvements à l’intersaison

Si ce n’est pas une révolution, les Packers ont néanmoins eu le mérite de faire bouger les choses en cette intersaison. Exit les visages bien connus que sont Jordy Nelson, Richard Rodgers, Jahri Evans ou Morgan Burnett. Et pour donner de la valeur ajoutée à leur groupe, les dirigeants n’ont pas hésité à faire dans le clinquant.

Performant par intermittence du côté de Jacksonville, Marcedes Lewis (24 réceptions, 318 yards, 5 touchdowns) vient muscler le poste de tight end délaissé par Richard Rodgers. Mais ce n’est pas le nom qui interpelle le plus à ce poste. En effet, Jimmy Graham (57 réceptions, 520 yards, 10 touchdowns), lassé de sa situation à Seattle arrive à Green Bay pour se relancer et retrouver l’impact qui était le sien sous le maillot des Saints. Avec Aaron Rodgers pour lui lancer le ballon, difficile de lui donner tort.

Autre gros coup tenté par les « cheeseheads », le linebacker Muhammad Wilkerson. Difficile à cerner, l’ex Jet reste néanmoins l’un des joueurs les plus talentueux de sa génération à son poste. Sur le papier, le profil à de quoi séduire dans un domaine ou les Packers pêchaient allègrement la saison passée.

Du côté de la draft, les dirigeants sont venus compléter l’effectif à des postes que la free agency n’avait pas su offrir. Les sélections des Packers ont très clairement tourné autour des cornerbacks et des receveurs cette saison. Et c’est plutôt logique puisqu’ils ont connu beaucoup de départs à ces postes la. En sélectionnant Joshua Jackson avec le 45e choix, la franchise du Wisconsin se place très clairement pour réaliser un des steals de cette draft.

Arrivées notables :  Jimmy Graham (TE), Marcedes Lewis (TE), Muhammad Wilkerson (DE/DT), Trammon Williams (CB).
Re-signatures : Davon House (CB).
Draft : Jaire Alexander (CB), Joshua Jackson (CB), Oren Burks (LB), J’Mon Moore (WR), Cole Madison (G/T), J.K. Scott (P), Marquez Valdes-Scantling (WR), Equanimeous St. Brown (WR), James Looney (DE/DT), Hunter Bradley (LS), Kendall Donnerson (DE).
Pertes notables : Jordy Nelson (WR), Jeff Janis (WR), Richard Rodgers (TE), Jahri Evans (G), Ahmad Brooks (OLB), Joe Thomas (LB), Damarious Randall (CB), Morgan Burnett (S).

 

Le(s) point(s) fort(s)

Malgré le départ de Jordy Nelson, le groupe de receveurs apparaît ultra fourni. D’abord, les Packers ont su conserver leurs trois meilleurs éléments de 2017 dans ce domaine avec Geronimo Allison (23 réceptions, 253 yards), Davante Adams (74 réceptions, 885 yards, 10 touchdowns) et Randall Cobb (66 réceptions, 653 yards, 4 touchdowns), tout en y ajoutant les tight ends Marcedes Lewis et Jimmy Graham. En gardant tout ce petit monde en bonne santé, il ne fera clairement pas bon défendre face à Aaron Rodgers.

En défense, la signature de Muhammad Wilkerson semble avoir été parfaitement négociée. Avec un contrat d’un an ou le joueur devra prouver pour obtenir un gros contrat, les Packers ont mis toute les chances de leur coté pour obtenir le meilleur de leur lineman. Et son tandem avec le très productif Mike Daniels constitue l’une des belles promesses à l’aube de cette nouvelle saison.

Le plus gros point faible de la saison passée à Green Bay peut-il devenir un point fort ? Si il est trop tôt pour le dire, les dirigeants ont en tout cas tout tenté pour améliorer une ligne arrière catastrophique en 2017. Avec les jeunes Jaire Alexander et Joshua Jackson tout en gardant Ha Ha Clinton-Dix, cette escouade sera une vraie curiosité cette année.

Le(s) point(s) faible(s)

Totalement inchangé, le jeu au sol à de quoi inquiéter. La saison passée, le receveur reconverti coureur Ty Montgomery (71 courses, 273 yards, 3 TDs) avait fait ce qu’il pouvait. Mais le jeu stéréotypé vers la passe était bien trop évident. Et cela pourrait être encore le cas cette année. Cela dit, des motifs d’espoir existent. Jamaal Williams et Aaron Jones avaient su se montrer performant en toute fin de saison et il faudra remettre ça pour instiguer un peu de doute dans la tête des défenses adverses.

La ligne offensive continue, là aussi, de susciter des interrogations. Sur les extérieurs, tout va bien. David Bakhtiari est probablement le meilleur joueur de la NFL à son poste depuis le départ à la retraite de Joe Thomas. De l’autre côté, Bryan Bulaga est lui aussi très solide. Mais pour le reste, cela s’annonce compliqué. Le guard droit Justin McCray s’était montré, au mieux, médiocre et aucune autre solution ne semble avoir été trouvée. À gauche, Lane Taylor n’offre pas beaucoup plus de garanties. Au centre, Corey Linsley qui vient de signer un gros contrat devra montrer qu’il le mérite après une mauvaise campagne 2017, la faute à une blessure à la cheville.

Facteur(s) X

Impossible de parler des Packers sans parler d’Aaron Rodgers. La mission numéro 1 à Green Bay en vue de réaliser une grande saison est de garder leur joyau en bonne santé. Il n’a joué que 7 matchs l’an dernier, pour 16 touchdowns et 6 interceptions. Malheureusement pour eux, ils ne semblent pas avoir su trouver de solution viable pour renforcer l’intérieur de leur ligne offensive qui s’était montré en grande difficulté la saison passée. Si Rodgers reste un quarterback doté d’une excellente mobilité, il s’expose à des chocs violents dès lors qu’il sort de sa poche.

Cela dit, tout à été mis en place pour lui offrir un éventail de cibles lui permettant de ne pas trop se ressentir du départ de Jordy Nelson. Avec Randall Cobb, Davante Adams, Geronimo Allison, Jimmy Graham et Marcedes Lewis, difficile de faire mieux.

Calendrier : Bears, Vikings, @Redskins, Bills, @Lions, 49ers, Repos, @Rams, @Patriots, Dolphins, @Seahawks, @Vikings, Cardinals, Falcons, @Bears, @Jets, Lions.

En résumé

Tout repose sur la santé d’Aaron Rodgers. Si tout va bien dans le meilleur des mondes de ce côté la, ce ne serait pas une surprise de retrouver les Packers au prochain Super Bowl. L’équipe semble s’être renforcée des deux côtés du ballon et de façon plutôt intelligente.

Évidemment, on est loin d’une équipe parfaite. L’intérieur de la ligne peut faire peur. Des interrogations existent aussi sur la ligne arrière, catastrophique l’an passé. Et le jeu au sol n’inspire pas forcément la plus grande des confiances. Mais les atouts majeurs sont la, reste à tout mettre dans le bon ordre et éviter les pépins.

Le pronostic :  12 victoires – 4 défaites. Qualification en playoffs.

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