Field Advisor : le Lucas Oil Stadium des Indianapolis Colts.

Nouvelle structure, rénovation, future implantation… qu’importe l’avancée du projet, le stade demeure l’élément de base pour chaque franchise. Il représente à la fois un véritable moyen de pression auprès des...

Nouvelle structure, rénovation, future implantation… qu’importe l’avancée du projet, le stade demeure l’élément de base pour chaque franchise. Il représente à la fois un véritable moyen de pression auprès des municipalités et une extraordinaire machine à cash pour les équipes. Au cours de ce tour d’horizon, Touchdown Actu vous propose de découvrir les spécificités de chaque enceinte. Dans un premier temps, place aux stades actuels accueillant une franchise à temps complet tout au long de la saison.

Direction cette semaine le carrefour de l’Amérique pour découvrir le Lucas Oil Stadium d’Indianapolis. 

 

Lucas Oil Stadium, la grange polyvalente d’Indy

Superbe architecture avec sa façade en briques calcaire rouge-brun, le Lucas Oil Stadium a ouvert ses portes en 2008. Il reste l’une des pièces maitresses de la ville où sa silhouette se démarque nettement dans le paysage urbain, et se détache également du moule actuel des autres stades NFL. Bien que son aspect extérieur ressemble plus à un gymnase de high-school, son design se marie bien avec la zone environnante, rappelant les usines voisines qui ont dominé autrefois cette partie de la ville.

Son esthétique s’inspire du riche héritage de la ville et de l’état avec une structure faite de briques, d’acier et de verre qui reflète les lignes historiques des grandes salles de basket de l’Indiana. Ce repère combine une palette de formes simples, de matériaux propres à la région et d’équipements technologiques de pointe pour créer un bâtiment approprié pour Indianapolis.

Il est très facile de se rendre au stade compte tenu de son emplacement juste au Sud du centre-ville, proche de nombreuses autoroutes. La structure imposante est desservie par l’ I-65, 69, 70, 74, et éventuellement l’ I-465, il ne reste plus qu’à trouver une place de stationnement sur des terrains privés à proximité. Contrairement à la plupart des autres stades où les fans entrent dans de vastes parcs de stationnement bien avant le coup d’envoi pour commencer leurs festivités, l’enceinte est située à quelques mètres de bars et restaurants qui ouvrent tôt pour les matchs à domicile et ne dispose pas de beaucoup d’espaces pour garer son véhicule.

Le Lucas Oil Stadium est relié au ConventionCenter, à 12 hôtels et options de divertissements par un réseau piéton. Tous les évènements organisés peuvent être joués en intérieur ou en « plein air » en actionnant le toit rétractable et le mur de verre orientable du côté Nord. Il représente un véritable immeuble polyvalent dont la configuration peut varier en fonction de la manifestation. Les sièges escamotables et cloisons mobiles sont déplacés pour ajuster la superficie et modifier la capacité qui fluctue entre 15 000 et 70 000 places.

 

Le stade

L’ aire de jeu des Colts accueille 63 000 personnes en temps normal mais sa capacité peut augmenter à 70 000 si l’évènement le nécessite comme le Super Bowl, un concert ou une rencontre de basket. Cela représente un accroissement de 5 000 places par rapport au RCA Dome dont il a pris la place, mais il n’en demeure pas moins l’une des plus « petites » enceintes du pays. 39 649 places de parking réparties dans 6 blocs aux alentours sont disponibles pour les spectateurs.

Le terrain est recouvert de gazon synthétique Fieldturf Classic HD qui a été reconnu comme la meilleure surface artificielle en 2009 et 2010. Il se trouve à 8m sous le niveau de la rue, ce qui permet aux fans d’accéder facilement à leurs sièges et d’avoir une bonne vue. Disposés dans les coins Nord-Ouest et Sud-Est, le stade est équipé de deux écrans géants haute définition, chacun mesurant 30 mètres de large et 16 mètres de hauteur.

Composé de 7 niveaux de gradins, il offre 139 suites de luxe à louer y compris 12 « super suites » (plus grandes, avec une télévision personnelle entre chaque siège), 8 suites de terrain (juste à quelques mètres après les zones d’en-but) et la Quarterback Suite (comptant 200 personnes des plus grandes entreprises locales). Tous les places VIP s’étendent de chaque côté du terrain, entre les deux lignes des 20 yards, ils offrent une pléthore d’options et d’avantages et peuvent être réservées pour des réceptions privées. Il dispose de deux salles d’exposition et 12 salles de réunion, toutes desservies par la Lucas Oil Plaza, scène en forme de fer à cheval au Nord du bâtiment qui peut être utilisée pour des petits concerts, réceptions ou banquets.

Nommé centre sportif de l’année 2009 par le Street and Smith’s SportsBusiness Journal, « The Luke » est doté d’un toit rétractable et d’une fenêtre mobile en verre sur le côté Nord qui offrent des vues spectaculaires sur le centre-ville d’Indianapolis. Lorsque le temps le permet, il offre la possibilité aux Colts de jouer en extérieur, une première depuis que l’équipe a déménagé de Baltimore.

Le stade a plus de coulisses que tout autre stade de la NFL avec 7 vestiaires, 11 quais de chargement/déchargement pour les camions, des espaces flexibles dans la conception, la capacité à accueillir une multitude d’évènements et un parcours piéton souterrain. Tous ces aspects font de lui une enceinte unique.

Photo: Architect Magazine.com

La construction

Achevé en 1984 pour un coût de 84 millions de dollars, le RCA Dome a accueilli  depuis cette date les Colts fraichement débarqués de Baltimore. Cependant, avec une capacité de 57 980 places, il était le plus petit site de la ligue et manquait de suites de luxe ou d’espaces VIP pour accroitre ses revenus. La franchise voulait un nouveau stade moderne construit dans le centre-ville d’Indianapolis qui présentait les mêmes équipements que ceux trouvés dans les nouveaux stades.

La ville a entamé des négociations avec les Colts en 2002, alors que des rumeurs envoyant la franchise du côté de Los Angeles ont fait surface. Le propriétaire Jim Irsay a déclaré à plusieurs reprises qu’il est engagé à Indianapolis, mais a également averti que le RCA Dome était trop petit et que son équipe avait besoin d’une nouvelle enceinte pour rester économiquement compétitive par rapport aux autres franchises, qui se sont vues « offrir » un nouvel édifice ultra-moderne.

Les partisans du projet ont avancé le rôle crucial de l’arrivée des Colts dans la revitalisation du centre-ville depuis leur début en 1984. D’autant plus que sans nouveau bail, l’équipe pourrait quitter Indianapolis après la saison 2013, et peut-être même plus tôt si une autre municipalité sort de son chapeau la carte « nouveau stade » pour attirer l’écurie d’Irsay.

Photo: Stadium Db.com.

Après deux années de négociations, les deux parties ont trouvé un compromis. Le 19 décembre 2004, au soir d’une rencontre opposant Colts et Ravens, le maire Bart Peterson et Jim Irsay ont annoncé à la foule présente, l’officialisation de l’accord. Celui-ci prévoit la construction d’un nouveau stade de 63 000, qui pourrait s’étendre à 70 000 au Sud du centre-ville et ouvert à temps pour le début de la saison 2008. Le RCA Dome sera par la suite détruit pour permettre l’agrandissement du Convention Center, qui attire chaque année 800 000 visiteurs dans la ville et qui est essentiel à l’économie locale. En contrepartie, l’équipe a signé un nouveau bail de 30 ans avec la ville, garantissant sa présence au moins jusqu’en 2034.

L’entente validée, la question du financement du bâtiment évalué à 720 millions de dollars devait être réglée. Tout d’abord, l’Indiana Stadium and Convention Building Authority (ISCBA) a été crée, elle était responsable du financement , de la conception et de la construction du futur Lucas Oil Stadium ainsi que de l’extension du Convention Center. Il sera exploité par le CIB (Capital Improvement Board), organisme du comté de Marion qui exploite les installations utilisées dans des activités culturelles, récréatives et conventionnelles du centre-ville d’Indianapolis. Sur ces 720 millions, les Colts ont contribué pour 100 millions de dollars, le reliquat provenant de l’état et de la ville (grâce à l’augmentation de taxes, principalement sur les aliments, les boissons, les voitures de location) ainsi que d’un prêt auprès de ligue.

Face aux critiques des opposants à la subvention d’une franchise sportive, Peterson rétorqua que l’équipe était la clé de l’image de marque de la ville et que la construction d’un nouveau stade aiderait à décrocher l’organisation d’un Super Bowl, un prix que la NFL a attribué à d’autres villes qui ont eu de nouveaux stades. L’édification conjointe des deux projets devrait générer 2,25 milliards de dollars de retombées économiques pour l’état et l’économie régionale sur 10 ans et créer 4 200 nouveaux emplois permanents, ainsi que 4 900 emplois dans la construction.

Le stade a été conçu par la firme HKS de Dallas, avec l’aide significative d’entreprises locales comme A2S04, Browning Day Mullins Dierdorf, Fink Roberts et Petrie, Moore Engineers, et d’autres consultants de conception et d’ingénierie de l’Indiana. Le directeur de la construction était Hunt Construction Group, d’Indianapolis, assisté par les sociétés locales de Smoot Construction et de Mezzetta Construction. Le projet a été construit par des douzaines d’entrepreneurs spécialisés, principalement du centre de l’Indiana. Les travaux ont débuté officiellement le 20 septembre 2005 avant de s’achever le 16 aout 2008, l’inauguration a eu lieu une semaine après lors d’une rencontre de pré-saison entre Colts et Bills ( défaite des locaux, 20-7). Le premier match officiel s’est déroulé lors de la première semaine de saison régulière 2008 avec une défaite 29-13 face aux Bears de Chicago, le 7 septembre.

Le projet était initialement désigné sous le nom d’Indiana Stadium. Le 28 février 2006, la société Lucas Oil Products a acheté les droits d’appellation de l’enceinte pour 122 millions de dollars sur 20 ans, son application n’entrant en vigueur que le jour de son ouverture. Les quatre entrées principales ont été cédées aux société Lucas Oil, Verizon, HH Gregg et Huntington Bank où chacune affiche les couleurs, logos et marchandises des établissements concernés.

https://youtu.be/qgvLTjtJU_o

Toit escamotable, fenêtre rétractable

Dès son ouverture, ces deux éléments étaient le symbole du stade qui était le premier du genre en NFL à posséder ce type d’innovations. Les Colts avaient la possibilité d’évoluer à l’abris des aléas climatiques ou au contraire d’exercer en plein air.

Photo : Archdaily.com.

La conception mobile du toit est unique avec deux panneaux de plus de 1,1 tonne chacun, supportés par 5 rails. Chaque pente est composée de longs et étroits vantaux qui s’empilent sur le bâtiment, sans surplomber ni éclipser la façade, offrant une surface d’ouverture de 16 400 m2. 9 à 11 minutes environ, sont nécessaires à l’ouverture ou à la fermeture.

D’après les règles de la NFL, l’équipe locale détermine si le toit doit être ouvert ou fermé 90 minutes avant le coup d’envoi à moins que des précipitations ou la foudre ne se trouvent à proximité, que la température tombe en-dessous de 4°C ou que des rafales de vent soient supérieures à 64 km/h. Il reste ouvert sauf si ces conditions dangereuses ne se présentent, les opérateurs de toiture fermeront alors le toit qui ne pourra plus être ouvert par la suite.

Modélisation de la structure du toit (Photo : BDS VirCon).

Il a connu un dysfonctionnement après une défaite contre les Titans le 26 novembre 2017. Au terme des rencontres à domicile où le toit est ouvert, les officiels ont pris l’habitude de le refermer afin de protéger l’intérieur du stade, chose qui n’a pas était possible ce jour là, faute à un capteur défectueux. La partie Nord-Ouest est restée en position ouverte toute la nuit avant que tout puisse revenir dans l’ordre au cours de la journée du lendemain.

La fenêtre rétractable se trouve sur la façade Nord de l’édifice, et elle est composée de 6 parties mesurant chacune 27m de haut et 65m de large. De par son emplacement, elle offre de superbes points de vue sur les immeubles du centre-ville d’Indianapolis et son ouverture accorde une brise naturelle aux spectateurs.

Photo: Trip Usa Canada.com.

Déficit budgétaire de fonctionnement

En aout 2006, le Capital Improvement Board (CIB) a budgétisé des dépenses d’exploitation majorées de 10 millions de dollars annuel par rapport au RCA Dome. Le conseil a sollicité l’état de l’Indiana pour autoriser un plan de financement afin de combler le déficit en étendant l’augmentation des taxes de vente à l’échelle de l’état et plus seulement aux comtés limitrophes de la région métropolitaine d’Indianapolis. Face à la forte opposition qui s’est engagée, l’assemblée n’a autorisé cela que dans le comté d’Indianapolis-Marion.

Lors de son ouverture, les premiers doutes ont commencé à naître. D’après les premières estimations, les coûts d’exploitation pourraient laisser à la ville un trou budgétaire deux fois plus important que prévu. Les raisons sont simples mais n’ont semble-t’il pas été calculées: le stade est beaucoup plus grand que l’ancien, le personnel à temps plein a augmenté de 52 personnes, ses frais d’électricité et d’eau sont également plus élevés. Les responsables du CIB comptent puiser 20 millions de dollars dans leur fond de réserve pour les deux premières années d’ouverture, tout en réduisant son personnel et son budget pour assurer le fonctionnement. Ils espèrent également que l’agrandissement du Convention Center en 2010 permettra de couvrir les surcoûts avec la nouvelle activité économique qui en découlera. Avant de prendre des décisions à long terme, ils veulent laisser passer la première année d’existence pour avoir une meilleure idée de l’augmentation des dépenses du Lucas Oil Stadium au regard des nouvelles recettes qu’un tel lieu peut engendrer (hausse des revenus fiscaux, de la redevance lié aux autres évènements organisés, des bénéfices des boutiques ou buvettes). Mais si cette nouvelle manne financière s’avère insuffisante, les réserves de la CIB pourraient être anéanties.

En 2009, le couperet est tombé, le montant des dépenses s’élèvent à environ 20 millions de dollars de plus par année, deux fois plus que prévu et trop important pour être soutenu seul : le Lucas Oil Stadium pourrait être fermé, faute de moyens suffisants. Le problème peut être relié aux plans initiaux de financement de la construction, les fonctionnaires de la ville ayant anticipé la construction d’un casino en centre-ville qui aurait couvert les excédants d’exploitation avec ses taxes. Cependant, il n’a malheureusement jamais vu le jour et les taxes votées au préalable ne devaient servir qu’à financer les travaux.

Le toit escamotable qui coûta si cher aux contribuables (Photo: Infos-Stades.fr).

L’organisation des Colts a été pointée du doigt pour les conditions de location favorable et le pourcentage élevé de revenus qu’elle conserve. D’après les termes du nouveau bail signé avec la municipalité, la franchise ne paie plus que 250 000$ par saison pour utiliser le stade, perçoit l’intégralité des recettes publicitaires, des revenus des suites de luxes et une grande partie des ventes les jours de match, soit un manque à gagner de 8 millions de dollars par saison. Une aberration pour les politiques locaux qui  désirent que l’équipe, ainsi que les Pacers en basket, fassent chacun un effort à hauteur de 5 millions de dollars afin d’aider le CIB a redressé la barre.

Les Colts ont répondu défavorablement à la demande dans une lettre ouverte aux fans le 16 septembre 2009, tandis que les Pacers s’en sont servis pour renégocier un meilleur bail en leur faveur, prétextant perdre de l’argent dans un marché plus petit par rapport à leurs concurrents.

Face à l’urgence de la situation, le sénat de l’état d’Indiana a approuvé un plan visant à combler progressivement le déficit. Une fois de plus, les contribuables seraient mis à contribution en doublant la taxe d’état sur la vente d’alcool, et en augmentant les taxes sur la restauration, l’hôtellerie et la vente de billet dans le comté de Marion. Il permettrait également d’élargir la zone de développement sportif du centre-ville afin d’inclure le nouvel hôtel Marriott à cette imposition. De son côté, le conseil a ordonné une réduction supplémentaire de 8% de son budget avec un gel immédiat des embauches et salaires. Il espérait toujours des « sacrifices » de la part des équipes professionnelles de la ville comme l’abandon d’une partie des bénéfices liés à la vente des produits alimentaires lors des rencontres, ou bien encore quelque chose de plus ambitieux comme la vente des droits de dénomination pour l’Indiana Convention Center.

En attendant une amélioration de sa situation, le Capital Improvement Board a reçu une aide de 27 millions de dollars de l’administration du gouverneur Mitch Daniels pour l’aider à payer une échéance en septembre 2009; sans cette aide, son fond de réserve aurait été éliminé. La CIB a connu des années de croissance régulière avant de tomber dans son marasme financier, un désordre qui se retrouve en grande partie dans la décision de construire le Lucas Oil Stadium.

Photo : The Gridiron Fields Database.

Évènements organisés

. Super Bowl XLVI, le 5 février 2012 avec la victoire des Giants 21-17 face aux Patriots. NFL Combine depuis 2009.
. En NCAA: le site accueillera la finale nationale en 2022. Depuis 2011, il reçoit le Big Ten Championship Game, rencontre qui détermine le vainqueur de la conférence Big Ten.
. En High-School: chaque année depuis 2008, les finales du championnat d’état de l’Indiana.
. En basket: Final Four NCAA masculin en 2010, 2015 et 2021( il reste un hôte de secours chaque année). Final Four NCAA féminin en 2011 et 2016.
. En soccer: depuis 2018, domicile des Indy Eleven en United Soccer League. Chelsea-Inter Milan, le 1er aout 2013 devant 41 983 spectateurs dans le cadre de l’International Champions Cup.
. De nombreuses compétions de fanfares/marching band: finale du championnat du monde de Drum Corps International tous les ans depuis 2009, à l’exception de 2014 (l’accord a été prolongé jusqu’en 2028). Depuis 2008, Bands of America Grand National Championship (finale nationale) et Indiana Super Regionals (finale d’état).
. De nombreux concerts.
. Monster Energy Supercross et Monster Jam pour la partie auto-moto.

 

Comment s’y rendre?

. En voiture: Depuis l’aéroport, suivre les panneaux pour la rampe I-70 East. Prendre l’I-465 South jusqu’à l’I-70 East puis emprunter la sortie 79A. Continuer jusqu’à South Street.
Depuis l’Ouest, de Terre Haute (IN): prendre l’I-70 East jusqu’à West Street (sortie 79A) et poursuivre sur South Street. De Danville (IL): prendre l’I-74 East jusqu’à la sortie 73A, poursuivre sur l’I-465 South, récupérer l’I-70 East, sortir à West Street (sortie 79A) et continuer sur South Street.
Depuis l’Est, de Cincinnati (OH): prendre successivement l’I-74 West, l’I-465 West, l’I-65 North et l’I-70 West. Sortir à West Street (sortie 79A) puis continuer sur South Street. De Columbus (OH): prendre l’I-70 West, puis l’I-65 North jusqu’à la sortie 114 (West Street). Poursuivre sur South Street.
Depuis le Nord, de Chicago (IL): prendre l’I-65 South, sortir à West Street (sortie 114) puis récupérer South Street. De Detroit (MI): prendre successivement l’I-69 South, l’I-465 South, l’I-70 West puis l’I-65 North. Sortir à West Street (sortie 114) et continuer jusqu’à South Street.
Depuis le Sud, Prendre l’I-65 North puis l’I-70 West et sortir à West Street (sortie 79A). Suivre South Street.
Quelque soit l’itinéraire emprunté, une fois sur South Street, il ne reste plus qu’à suivre les panneaux indiquant le stade. Concernant les places de stationnement, le voisinage du Lucas Oil Stadium comporte plus de 35 000 emplacements à une distance raisonnable de marche pour un tarif de 20-30$. Il existe des options moins onéreuses au Nord du stade sur Meridian, Pennsylvania ou Capitol Street mais plus éloignées.

. En transports en commun: Amtrak fournit un service de train qui vous amène des régions de Chicago et Cincinnati jusqu’à Union Station proche du stade. Si vous êtes sur place, les lignes de bus locales, appelées Indy Go, traversent le centre-ville d’Indianapolis. D’autres compagnies comme Greyhound et Megabus desservent les alentours depuis les états voisins.

. A pied ou à vélo: de par sa position géographique en centre-ville, le lieu est facilement accessible à vélo avec de nombreuses pistes cyclables et un programme pratique de location de cycles, ou à pied avec un important réseau piéton composé de vastes passerelles vitrées et climatisées.

Photo: Indianapolis Colts.com

Fun Facts

Les Colts ont mis en place Touchdown Town dans les zones de stationnement juste au Nord du stade qui ouvre généralement 3h à 3h30 avant le début des rencontres. La zone fournit une toile parfaite pour tous les fans en offrant aux amateurs de tout âge un lieu de rassemblement pour célébrer et susciter l’enthousiasme pour le match à venir. Ils peuvent profiter d’une multitude d’activités avec des petits concerts en direct, des jeux pour enfants, la présence d’anciens joueurs et des cheerleaders, des boutiques et des aires de restauration.
Il y a aussi le Blue Crew, qui s’installe à quelques rues plus à l’Ouest du Lucas Oil Stadium. Il représente le plus grand espace pour le tailgate mais reste un espace privé où les membres sont tenus d’adhérer.

À l’extérieur du stade se trouve la statue de Peyton Manning qui a été dévoilée en 2017. Il est le joueur le plus prolifique de l’histoire de la franchise et l’un des meilleurs joueurs de tous les temps qui a mis cette équipe et ce bâtiment sur la carte du football. Fait amusant, Le trophée Vince Lombardi, remporté par les Colts en 2006, est présenté autour du stade pendant l’avant-match.
En bordure de l’immense parking du stade se trouve, tout seul, un bâtiment à l’allure ancienne qui abrite la société Hurst’s Beans (fabricant de mélanges à soupe de haricots secs). Il devait être rasé pour créer encore plus de places de stationnement mais un mouvement populaire a sauvé la structure qui accueille aujourd’hui des fêtes.

Statue de Peyton Manning (Photo: Rocky Top Insider).

Une fois à l’intérieur, l’entrée principale dispose d’une petite scène qui surplombe le terrain où des groupes de musiques se produisent juste avant les rencontres. Les fans peuvent profiter de l’ambiance musicale tout en regardant l’échauffement des deux équipes. Ce grand espace ouvert peut servir de salle de réunion les jours où il n’y a pas d’évènements organisés. Le long des murs, des affiches surdimensionnées représentent d’anciens joueurs des Colts, des moments historiques de la franchise, ainsi que des hommages à l’industrie des courses automobiles de l’état avec divers modèles réduits exposés. Tout ceci ayant pour titre: « Une maison construite par des champions ».

Egalement présentes, les bannières honorant les détenteurs d’abonnements pour la saison. Elles comportent une photo et l’année où chaque spectateur a obtenu son sésame, et se trouvent au niveau du hall supérieur. Les fans sont d’ailleurs bien au coeur de toutes les préoccupations, une puissante connexion Wi-Fi est à disposition ainsi qu’une application mobile qui donne les statistiques en temps réel pendant le match.

La nourriture n’est pas révolutionnaire mais propose de bonnes spécialités: le sandwich au filet mignon de porc ( le Hoosier State propre à l’Indiana) ou encore le Colts Nation Hot-dog à base de saucisse de poulet. De bonnes bières artisanales sont disponibles à la pression comme l’Osiris Pale Ale ou la Sunlight Cream Ale. La micro-brasserie locale Sun King propose une bière à la crème, une bière écossaise et une bière blonde à l’intérieur du bâtiment.

 

Sources : Indianapolis Colts, Info-Stades, Stadium DB, Stadiums of Pro Football, Stadium Journey, Football Stadium Digest, Football Ballparks, Pro Football Reference, Thrillist, Sports Pro Media, Go Banking Rates.

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