NFL Semaine 6 (22h) : Russell Wilson plus décisif que Tom Brady, les Giants humilient les 49ers

Beaucoup d’émotions fortes dans la série des matches de 22 heures. Ou presque. Car à San Francisco, les Giants n’ont pas laissé la place au suspense dans leur écrasante victoire...

Beaucoup d’émotions fortes dans la série des matches de 22 heures. Ou presque. Car à San Francisco, les Giants n’ont pas laissé la place au suspense dans leur écrasante victoire sur les 49ers. Ailleurs, par contre, il ne fallait pas être cardiaque.

Les deux quarterbacks ont eu une balle de match à Seattle, et c’est le rookie Russell Wilson qui en a fait meilleur usage que Tom Brady. John Skelton et Jay Feely ont eu des balles de match en or mais ils n’ont pas su les convertir. Les Redskins, eux, ont bien profité des erreurs des Vikings. Pour ne rien gâcher, Robert Griffin III a même fait le spectacle.

Russell Wilson a brillé en fin de match et mené son équipe à la victoire.

Seattle Seahawks (4-2) – New England Patriots (3-3) : 24-23
Tom Brady (36/58, 395 yards, 2 TDs, 2 int) continue de courir après la réussite dans les moments chauds qui a fait sa gloire. À 1mn14 du terme, le quarterback a récupéré le ballon sur ses 20 yards avec un point de retard. Mais, encore une fois, rien. Sous pression, Brady a concédé un sack entre deux passes manquées. Sur la quatrième tentative, il n’a pas trouvé Wes Welker assez loin pour décrocher une première tentative. Game over.

Russell Wilson (16/27, 293 yards, 3 TDs), lui, n’a pas tremblé au moment d’aller chercher la gagne. À 2mn38 de la fin, Seattle a obtenu la possession avec 6 points de retard. Un peu plus d’une minute plus tard, le rookie a balancé une bombe de 46 yards directement dans la end zone et dans les bras de Sidney Rice (3 rec, 81 yards, 1 TD). Bingo ! 24-23 pour les Seahawks.

Tom Brady n’aura donc pas su répondre. Dommage pour sa défense qui avait produit un bel effort avant de craquer devant le dernier assaut de Wilson. Chandler Jones (2 sacks) et ses coéquipiers ont défendu comme des beaux diables devant mais les arrières défensifs ont encore montré leurs faiblesses. Et, au final, les erreurs de Brady, qui a été intercepté deux fois en terrain adverse et à été attrapé deux fois pour des « intentional grounding », ont été insurmontables. La défense des Seahawks mérite aussi sa part de louanges, notamment pour avoir réussi à verrouiller le jeu au sol de New England. Les Patriots ont dominé pendant la majeure partie du match, comptant même 13 points d’avance dans le dernier quart. Mais Seattle a inscrit les deux derniers touchdowns de la rencontre et su faire la différence dans les moments importants.

San Francisco 49ers (4-2) – New York Giants (4-2) : 3-26
On attendait un choc, on a eu droit à une démonstration. En attaque comme en défense, les Giants ont dominé les 49ers, au point d’infliger à Jim Harbaugh sa pire défaite depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe de San Francisco.
Alex Smith (19/30, 200 yards, 3 int) était-il gêné par son doigt ? En tout cas celui qui avait la meilleure évaluation des quarterbacks de la ligue avant ce match n’a été que l’ombre de lui-même en lançant trois interceptions et en étant souvent relayé par Colin Kaepernick (4/7, 82 yards).

Après un premier quart-temps fermé ou seul David Akers a inscrit trois points, Eli Manning (15/28, 193 yards, 1 TD) a trouvé Victor Cruz (6 rec, 58 yards, 1 TD) pour le premier touchdown du match dans la période suivante. Lawrence Tynes a aggravé le score et les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur un coup de pied de 52 yards raté par Akers, son deuxième loupé de la soirée. Après un nouveau touchdown signé Ahmad Bradshaw (27 courses, 116 yards), Smith a lancé sa deuxième et sa troisième interception, qui ont à chaque fois débouchées sur des field goal de Lawrence Tynes. Le score est de 23-3 à la fin du troisième quart et Tynes ajoute trois nouveaux points (26-3) dans une dernière période toujours aussi poussive pour San Francisco.

New York s’est appuyé sur une attaque complète mais surtout sur une défense qui a annihilé le jeu au sol qui fait la force des Niners et, en plus, enregistré 6 sacks. Obligé de lancer en courant après le score, Smith a de nouveau montré ses limites. Les champions en titre avaient envie de montrer pourquoi le trophée Vince Lombardi est chez eux, ils se sont appliqués et ils l’ont fait avec la manière.

Arizona Cardinals (4-2) – Buffalo Bills (3-3) : 16-19 (a.p.)
John Skelton est passé à ça d’être le héros de la soirée. Mais non. Au contraire. En lançant le ballon dans les mains de Jayrus Byrd dans sa propre moitié de terrain en prolongation, Skelton a offert une position en or aux Bills qui en ont profité pour inscrire le field goal de 25 yards pour l’emporter quelques secondes plus tard.

Jay Feely avait réussi le plus dur en égalisant de 61 yards, mais il a tremblé sur le coup de pied de la gagne.

Entré juste avant les deux dernières minutes après que Kevin Kolb (14/26, 128 yards, 1 TD, 1 int) se soit fait écraser par deux défenseurs, Skelton a commencé par deux passes incomplètes mais a ensuite réussi à convertir une 4e&10 en trouvant Larry Fitzgerald. Trois nouvelles passes incomplètes plus tard, Ken Whisenhunt a préféré faire confiance à Jay Feely. Bonne idée ! Le kicker explose son record en carrière avec un field goal réussi de 61 yards qui égalise à 1mn09 de la fin. Les Bills doivent même punter quelques instants plus tard et Feely a un coup de pied de 38 yards pour la victoire après une connexion Skelton-Fitzgerald de 28 yards. Mais cette fois, le kicker se rate !

Après que Buffalo ait calé en prolongation, Skelton a donc flingué ses chances de menacer à nouveau Kolb en offrant la victoire au camp adverse et en rendant une fiche désastreuse de 2/10 pour 45 yards et une interception.

Dans un match sans vrai rythme, les Bills avaient réussi à prendre les devants grâce à quelques bons coups de C.J. Spiller (12 courses, 88 yards, 1 TD) et Fred Jackson (16 courses, 53 yards, 1 TD). Mais Kolb avait plutôt bien tenu malgré cinq nouveaux sacks encaissés. Le quarterback est même allé chercher 66 yards au sol en 5 courses, Un jeu au sol aidé par l’inconnu Williams Powell (13 courses, 70 yards).
Malgré plusieurs matches très décevants, Buffalo parvient à maintenir un bilan équilibré.

Washington Redskins (3-3) – Minnesota Vikings (4-2) : 38-26
Une des clés du succès des Vikings cette saison, c’était la solidité de Christian Ponder (35/52, 352 yards, 2 TDs, 2 int). Ce paramètre a volé en éclats ce dimanche lorsque le quarterback a concédé 2 interceptions et un fumble perdu. Les Vikings ont aussi cruellement manqué d’efficacité dans le premier quart lorsqu’ils se sont contentés de trois field goals courts alors qu’ils auraient pu faire la différence d’entrée. Après avoir laisser passer l’orage, les Redskins ont inscrit deux touchdowns à 11 secondes d’intervalle dans le second quart pour pendre l’avantage 17-9 ! Un exploit réussi grâce à un fumble arraché à Ponder sur la seule action des Vikings entre les deux touchdowns. Un nouveau touchdown au sol de Robert Griffin III (17/22, 182 yards, 1 TD, 1 int – 13 courses, 138 yards, 2 TDs) a creusé l’écart dès le retour des vestiaires (24-9). Et après un nouveau coup de pied de Minnesota, Madieu Williams en a remis une couche en retournant la première interception de Ponder pour un touchdown au début de la dernière période et porter la marque à 31-12.

Minnesota a effectué un rapproché avec deux touchdowns de suite (31-26) mais Robert Griffin a mis le point final à la victoire de son équipe avec une course de 76 yards pour le touchdown en forme de point d’exclamation final à un peu moins de trois minutes de la fin (38-26) ! Washington a même intercepté Ponder une deuxième fois pour la route avant de poser le genou au sol.

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